Parigi brucia! E lui…?_di Michel Onfray

On l’aura désormais bien compris, en matière de crise des gilets-jaunes, Macron joue la pourriture… [ Si sarà ben compreso, a proposito di crisi di giubbotti gialli, Macron gioca nel torbido …] C’est bien sûr une option éminemment dangereuse. [ Questa è ovviamente un’opzione particolarmente pericolosa.]  C’est celle de la ville dont le prince est un enfant… [ È la città il cui principe è un bambino …] Elle peut sembler rentable à cet enfant-roi qui sait que, dans la logique binaire installée par ses grands prédécesseurs, tout a été fait pour qu’aux présidentielles le choix final oppose un candidat maastrichtien et un autre qui ne l’est pas -le premier présentant le second comme le chaos fasciste. [ Può sembrare redditizio a questo re-bambino che sa che nella logica binaria introdotta dai suoi grandi predecessori, tutto è stato fatto perché la scelta presidenziale finale scelta fosse tra un candidato Maastrichtiano opposto a un altro che non  lo era -con il primo a presentare il secondo come caos fascista.] De ce fait, pareille logique contraint à porter au pouvoir n’importe quel homme lige de l’Europe maastrichtienne. [ Pertanto, tale logica stringente spinge a portare al potere ogni qualsivoglia uomo ligio all’Europa di Maastricht.] Il est l’un des serviteurs de ce pouvoir-là et s’en sait fort. [ È uno dei servitori di questo potere e lo sa bene.] Mais c’est la force d’un domestique. [ Ma è la forza di un servo.]

Voilà pour quelles raisons, dans le chaos actuel, la liste macronienne arrive malgré tout en tête des intentions de vote aux prochaines élections européennes. [ Questo è il motivo per cui, nell’attuale caos, la lista dei Macroniani è ancora in testa al voto nelle prossime elezioni europee.] De sorte qu’après dix-huit semaines de mépris, d’insolences, d’insultes, de désinformation, de fausses nouvelles, de morgue, d’injures, d’offenses, d’affronts à l’endroit des gilets-jaunes, Macron persiste dans une communication dont il sait qu’elle lui est rentable: pendant que Paris brûle, que des banques sont incendiées, que le Fouquet’s est en flammes, qu’un feu dans un immeuble menace de faire périr ses habitants, que les échauffourées sont démultipliées, que des leaders pilotés en sous-main par des politicards appellent désormais à l’insurrection violente, que les mêmes souhaitent une convergence des luttes entre Blacks Blocs et “gens des cités” sous prétexte de gilets-jaunes, que l’arrivée en masse de Blacks Blocs est annoncée par le ministère de l’Intérieur sans que rien ne soit fait en amont pour les empêcher de nuire,  Emmanuel Macron skie… [ Così, dopo diciotto settimane di sfida, di insolenza, insulti, disinformazione, notizie false, obitorio, insulti, offese, affronti all’indirizzo dei gilet gialli, Macron persiste in una comunicazione che sanno che è redditizia: mentre Parigi sta bruciando, in quanto le banche sono state bruciate, il Fouquet è in fiamme, un incendio in un edificio minaccia di distruggere i suoi abitanti, siccome gli scontri sono moltiplicati, siccome i leader controllati segretamente dai politicanti ora richiedono l’insurrezione violenta, che lo stesso desiderio di una convergenza di lotte tra blacks blocs e la ‘gente delle città’ sotto il pretesto del soccorso dei gialli, l’arrivo in massa di Blacks Blocs viene annunciato dal Ministero degli Interni senza che nulla venga fatto a monte per impedire loro di fare del male, Emmanuel Macron scia…] Le roi fait du ski! [ Il re sta sciando!] En compagnie de sa femme, de sa famille, de ses amis, peut-être même avec son ami Benalla, il fête la vie à grand renfort de raclette et de fendant! [ In compagnia di sua moglie, della sua famiglia, dei suoi amici, forse anche con il suo amico Benalla, celebra la vita con un sacco di raclette e cracking!] Tout va bien à Versailles… [ Tutto va bene a Versailles …]

Pourquoi en effet devrait-il se ronger les sangs? [ Perché in realtà dovrebbe rodersi il fegato?]

Car, si la dissolution de l’Assemblée nationale avait lieu, Macron sait bien qu’il resterait président de la République. [ Perché se lo scioglimento dell’Assemblea nazionale avesse luogo, Macron sa bene che sarebbe rimasto Presidente della Repubblica.]   Son obligation constitutionnelle et politique se limiterait à nommer un Premier ministre issu de la nouvelle majorité… [ Il suo obbligo costituzionale e politico sarebbe limitato alla nomina di un primo ministro uscito dalla nuova maggioranza …] qui ne manquerait pas d’être macronienne! [ che non mancherebbe di essere macroniano!]

Si, par une très improbable extravagance, le Rassemblement national arrivait en tête de ces élections législatives après cette hypothétique dissolution, Macron nommerait Marine Le Pen à Matignon. [ Se, con una stravaganza molto improbabile, il Rassemblement National dovesse arrivare in testa a queste elezioni legislative dopo questo ipotetico scioglimento, Macron desinerebbe Marine Le Pen a Matignon.] Le premier travail de cette dame serait de faire du Chirac des années 80 en prenant bien soin de ne toucher ni à l’euro, ni à l’Europe libérale, ni à Maastricht et de n’envisager en aucun cas un Frexit -elle a déjà prévenu… [ Il primo impegno di questa signora sarebbe quello di imitare Chirac degli anni ’80, che non si preoccupasse di toccare l’euro, né l’Europa liberale, né Maastricht e di non considerare in ogni caso un Frexit -è già avvertita …]  Ajoutons à cela que, conditionnée par des années de propagande, la rue refuserait cette nomination après que les médias aux ordres eussent fait fuiter le projet: Macron aurait alors la rue pour lui… [ Aggiungete a ciò che, condizionata da anni di propaganda, la strada rifiuterebbe questo appuntamento dopo che i media agli ordini avranno fatto trapelare il progetto: Macron avrebbe quindi la strada spianata per lui …] Pour éviter pareil scénario, il pourrait alors préférer Dupont-Aignan qui arriverait en courant pour occuper le poste. [ Per evitare un simile scenario, potrebbe quindi preferire Dupont-Aignan che arriverbbe di corsa a riempire la posizione.] La réélection de Macron lors des présidentielles suivantes serait assurée. [ La rielezione di Macron sarebbe assicurata]

Si Macron démissionnait, ne rêvons pas, il sait également que ni le Parti socialiste, qui à cette heure confie les clés européennes du parti de Jaurès à Raphaël Glucksmann qui n’en a pas même la carte, ni la France insoumise, qui a montré en boucle sur les médias un Mélenchon psychiquement problématique, ni le parti de Wauquiez, qui tente de survivre en exhibant une chimère politique faite d’un jeune philosophe catholique flanqué de quelques chevaux de retour du sarkozysme guère encombrés par la morale catholique, ne sont à même de lui succéder à l’Élysée. [ Se Macron dovesse dimettersi, non illudiamoci, sa anche che né il Partito socialista, che al momento ha affidato la chiave europea del partito di Jaurès a  Raphael Glucksmann  senza disporre della mappa, né la France insoumise che ha mostrato un Mélenchon sul precipizio, psicologicamente problematico con i media, né Wauquiez, che cerca di sopravvivere, mostrando una chimera politica fatta di un giovane filosofo cattolico affiancato da alcuni cavalli di ritorno del Sarkozysmo gravati da morale cattolica, sono in grado di succedergli all’Eliseo.]

Tout va donc très bien pour lui. [ Tutto sta andando bene per lui.]

Choisir le pourrissement, parce qu’on sait qu’il fera notre affaire, même si tout cela dessert le petit peuple, les pauvres, les miséreux, les sans grades et tous ceux qui constituent le fond ontologique de la rébellion des gilet-jaunes, c’est agir comme Attila ou n’importe quel autre chef barbare: c’est opter pour la politique de la terre brûlée. [ Scegliere il torbido, perché sappiamo che farà il nostro interesse, anche se questo serve il piccolo popolo, i poveri, i diseredati, senza gradi e tutti coloro che costituiscono lo sfondo ontologico del ribellione dei gilet-gialli, è agire come Attila o qualsiasi altro capo barbaro: è optare per la politica della terra bruciata.] Après moi, ou sans moi, ou hors de moi, le déluge! [ Dopo di me, o senza di me, o fuori di me, il diluvio!]

C’est donc prendre en otage les Français en croyant qu’ils sont là pour nous et non qu’on se trouve là pour eux. [ È quindi prendere in ostaggio i francesi credendo che loro sono lì per noi e non che noi siamo lì per loro.]  Cet homme qui fait semblant de placer son quinquennat sous les auspices de Jupiter et du général de Gaulle le place finalement sous celui de Peter Pan, cet enfant qui ne veut pas grandir. [ Quest’uomo che finge di porre il suo mandato quinquennale sotto gli auspici di Giove e del Generale de Gaulle lo pone infine sotto quello di Peter Pan, questo bambino che non vuole crescere.]

Pour qui prend-il les gens? [ Come pensa di trattare le persone?]

Il a d’abord méprisé les maires, puis il a prétendu qu’ils étaient le sel de la démocratie, avant de partir à leur rencontre pour leur faire la leçon comme un instituteur d’antan avec sa classe d’élèves en blouse et aux ordres. [ Inizialmente ha disprezzato sindaci, poi ha affermato che erano il sale della democrazia, prima di andare loro incontro per impartire loro la lezione come un ex insegnante con la sua classe di studenti in camicie e agli ordini.] Les premiers magistrats, choisis et triés sur le volet par les préfets payés pour relayer la politique du Président, ceints de leur écharpe tricolore, n’en sont pas revenus que le chef de l’État daigne monologuer devant eux pendant des heures. [ I primi magistrati, selezionati e estratti con cura tra i prefetti pagati per trasmettere la politica del Presidente, cinti con la loro sciarpa tricolore, sono tornati perché il capo dello stato si degna di monologizzare davanti a loro per ore.]

Il a ensuite méprisé les Français, des Gaulois rétifs aux changements, des râleurs éternellement rebelles, des crétins incapables de comprendre la nécessité des changements voulus par sa majesté, au contraire des peuples luthériens du nord de l’Europe, avant d’organiser de faux débats, vrais monologues, tout en délaissant son métier qui est de présider la France et non de militer pour lui-même, sa cause et son succès aux prochaines élections européennes. [ Ha poi disprezzato i francesi, i Galli restii a cambiare, i brontoloni eternamente ribelli, gli idioti incapaci di capire la necessità di cambiamenti desiderati da sua maestà, a differenza dei popoli luterani del nord Europa, prima di organizzare falsi dibattiti, veri monologhi, mentre abbandona il suo lavoro che è quello di presiedere alla Francia e non combattere per se stesso, la propria causa e il proprio successo nelle prossime elezioni europee.]

Il a enfin méprisé les intellectuels qui ne lui léchaient pas les bottes avant d’en inviter une soixantaine triée sur le volet -il est intéressant d’ailleurs de voir qui a été convié. [ Alla fine ha disprezzato gli intellettuali che non leccavano gli stivali prima di invitarne una sessantina scelti a mano: è interessante vedere chi è stato invitato.] Frédéric Lordon, gauchiste en chef, mais subventionné par le contribuable via le CNRS où il est directeur de recherche, l’aurait été et a bruyamment fait savoir qu’il n’irait pas. [ Frédéric Lordon, capo della sinistra, ma sovvenzionato dal contribuente attraverso il CNRS, dove è direttore della ricerca, lo è stato ma a gran voce ha detto che lui non sarebbe andato.] Michel Wieviorka, “sociologue”, mais est-ce vraiment le cas pour ce monsieur qui affirme sans barguigner sur Canal+ que le A entouré d’un cercle est un symbole d’extrême-droite, fait bien sûr partie des élus. [ Wieviorka, ‘sociologo’, ma è davvero il caso per il signore che afferma senza esitazione su Canal+ che A in un cerchio è un simbolo della destra, è, naturalmente, una parte degli eletti.] Après avoir dit qu’il n’y avait pas de culture française, Macron invite donc six dizaines de ses représentants pour débattre avec eux sur France-Culture, haut lieu de liberté intellectuelle s’il en est. [ Dopo aver detto che non c’era cultura francese, Macron invita sei dozzine dei suoi rappresentanti a discutere con loro su France-Culture, un grande luogo di libertà intellettuale, se esiste.] Gageons que débattre avec soixante personnes à la fois le contraindra à une performance longue d’une quinzaine de jours non-stop, à défaut, cette rencontre ne sera rien d’autre qu’une danse du ventre présidentiel devant une assemblée captive. [ Speriamo che discutere con sessanta persone alla volta lo costringerà a una prestazione che durerà quindici giorni senza sosta, in caso contrario, questo incontro non sarà altro che una danza del ventre presidenziale di fronte a un’assemblea prigioniera.] A moins qu’on lui offre la grille d’été sur cette chaîne du service public, le créneau est disponible, je crois, après qu’il eut été occupé pendant seize années par un philosophe viré par ses soins. [ A meno che non gli venga offerta la griglia estiva su questo canale di servizio pubblico, lo slot è disponibile, credo, dopo essere stato occupato per sedici anni da un filosofo trasferito dalle sue cure.]

Il méprise les gilets-jaunes depuis le début et traite leur souffrance par l’insulte: antisémites, homophobes, racistes, xénophobes, incultes, illettrés, avinés, fascistes, lepénistes, vichystes, pétainistes, tout est bon qui permet de dire à ceux qui se sont contentés de manifester leur souffrance sociale qu’ils sont des salauds de pauvres. [ Egli disprezza i gilet gialli dal principio e tratta la loro sofferenza insultando: semita, omofobo, razzista, xenofobo, ignoranti, analfabeti, ubriaco, fascista Le Pen, Vichy, Pétain, tutto è buono ciò che permette di dire a coloro che hanno semplicemente manifestato la loro sofferenza sociale che sono dei bastardi, dei poveri.] Cette maladie sociale que sa politique maastrichtienne brutale diffuse comme une épidémie foudroyante est traitée par lui avec arrogance, suffisance, provocation. [ Questa malattia sociale, che la sua brutale politica Maastrichtiana si diffonde come un’epidemia tuonante, è trattata da lui con arroganza, sufficienza, provocazione.] A quoi bon, sinon, s’afficher en train de boire un coup avec ses amis en terrasse dans une station de ski à l’heure même où Paris brûle? [ Qual è il punto, se non di mostrare di bere un drink con gli amici sulla terrazza in una stazione sciistica nello stesso momento in cui brucia Parigi?]  Plus cynique que cela, tu meurs… [ Più cinico di così, muori …]

Choisir l’humiliation n’est pas de bon profit. [ Scegliere l’umiliazione non è una buona cosa.] Il faut être un demeuré fini pour l’ignorer. [ Devi essere un uomo finito per ignorarlo.] L’un de ces soixante intellectuels choisis par le prince pour lui servir de miroir devrait offrir à ce faux intellectuel vrai cynique un livre que Marc Ferro a publié en 2007 et qui s’intitule “Le Ressentiment dans l’histoire”. [ Uno di questi sessanta intellettuali scelti dal principe come specchio dovrebbe offrire a questo cinico vero falso intellettuale un libro che Marc Ferro ha pubblicato nel 2007 intitolato ‘Il risentimento nella storia’.] Ce livre est rapide, indicatif et vite fait, on l’aimerait avec mille pages de plus tant ses intuitions et ses informations sont justes. [ Questo libro è veloce, indicativo e veloce, vorremmo farlo con migliaia di pagine in più perché le sue intuizioni e le informazioni siano accurate.] Quelle est sa thèse? [ Qual è la sua tesi?] On n’humilie jamais impunément les peuples et l’avilissement un jour génère une réplique toujours. [ Le persone non vengono mai umiliate impunemente e l’umiliazione un giorno genera sempre una risposta.]

A quoi peut bien ressembler cette réplique? [ A cosa può somigliare questa replica?]

Personne ne peut imaginer que ce fameux débat puisse accoucher d’autre chose que d’une souris. [ Nessuno può immaginare che questo famoso dibattito possa dare alla luce qualcosa di diverso da un topolino.] Macron avait prévenu dès le départ que le bavardage national allait avoir lieu mais qu’à son issue, il n’était pas question de changer de cap. [ Macron aveva previsto sin dall’inizio che il pettegolezzo nazionale avrebbe avuto luogo ma che alla fine non si trattava di cambiare rotta.] A quoi bon, dès lors, un débat si l’on fait savoir en amont qu’il ne changera rien à l’essentiel? [ A che serve un dibattito se si sa in anticipo che non cambierà nulla all’essenziale?] On ne pouvait mieux avouer qu’il s’agirait de parler pour ne rien dire. [ Non potrebbe essere meglio ammettere che sarebbe una questione di parlare per non dire nulla.]

Il a nommé des médiateurs, des coordinateurs, des animateurs, il a créé un dispositif pour faire remonter, centraliser, synthétiser les demandes exprimées dans des Cahiers de doléances aux marges étroites et aux contenus guindés, il a trouvé des budgets pour financer tout ça, il a parlé tout seul en prétendant qu’il dialoguait, il a saturé les médias avec sa présence logomachique, il a voyagé partout en France et s’est montré dans les endroits les plus improbables de la province, il s’est fait annoncer et il est venu, il est venu sans se faire annoncer, il a pris des notes devant les caméras qui en profitaient pour effectuer un gros plan rentable d’un point de vue de la communication- cet homme écoute attentivement se disait le péquin moyen, la preuve, il a sorti son stylo…-, il a tombé la veste, mouillé la chemise, fait des bons mots, il a même, rendez-vous compte, pris place auprès d’un gilet-jaune qui arborait sa fluorescence à côté de lui… [ Ha nominato mediatori, coordinatori, animatori, ha creato un dispositivo per rintracciare, centralizzare, sintetizzare le richieste espresse in Cahiers de graces con margini ristretti e contenuti soffocanti, ha trovato budget per finanziare tutto ciò, ha parlato da solo, sostenendo che stava parlando, ha saturato i media con la sua presenza logomachica, ha viaggiato in tutta la Francia e si è presentato nei luoghi più improbabili della provincia, è stato annunciato e è venuto, è venuto senza essere annunciato, ha preso appunti di fronte alle telecamere che hanno colto l’occasione per fare un grande piano redditizio da un punto di vista della comunicazione – quest’uomo ascolta attentamente si dice che il peixe medio, la prova, ha tirato fuori la sua penna …-, ha lasciato cadere la giacca, ha bagnato la maglietta, ha proferito delle belle parole, anche lui, ti rendi conto, ha avuto luogo vicino a un giubbotto giallo che sfoggiava la sua fluorescenza vicino a lui …] Mais on le sait, tout ça ne servira à rien puisque le cap, qui est le bon, sera maintenu! [ Ma sappiamo, tutto questo sarà inutile perché il tappo, che è buono, sarà mantenuto!]

Ce grand enfumage procède de ce qu’en son temps Ségolène Royal avait appelé la démocratie participative sans s’apercevoir que la nécessité de recourir à ce pléonasme était bien la preuve qu’en démocratie le peuple avait cessé de participer… [ Questa grande cortina fumogena deriva dal fatto che a suo tempo Ségolène Royal aveva definito la democrazia partecipativa senza rendersi conto che la necessità di ricorrere a questo pleonasma era la prova che in democrazia il popolo aveva smesso di partecipare …] C’est la même personne, Ségolène Royal, qui avait recruté et appointé le scénariste des Guignols de l’info afin qu’il lui trouve des petites phrases assassines pour truffer ses discours et qui soient susceptibles d’être retenues et reprises par les journalistes. [ è la stessa persona, Ségolène Royal, che aveva reclutato e nominato lo scénariste des Guignols delle informazioni così che trovasse piccole frasi omicide per blandire i suoi discorsi suscettibili di essere riprese dai giornalisti.] Déléguer la démocratie participative à un guignol, fut-il de l’info: tout était dit, déjà… [ Delegare la democrazia partecipativa a un guignolo, era la notizia: tutto è stato detto, già …]

A quoi bon partir à la rencontre des gens dans les sous-préfectures pour leur demander ce qu’ils souhaitent quand on aspire à la magistrature suprême de la Cinquième République, comme madame Royal en son temps, voire quand on s’y trouve, comme monsieur Macron aujourd’hui? [ A che serve incontrare persone nelle sotto-prefetture per chiedere loro cosa vogliono quando aspiriamo all’ufficio supremo della Quinta Repubblica, come la signora Royal ai suoi tempi o quando siamo lì, come Mr. Macron oggi?] La réponse est simple: pour les images des journaux de vingt-heures, il faut en effet laisser entendre par ces mises en scène qu’en choisissant de se trouver au centre d’une assemblée réunie en rond autour du mâle dominant qui feint de jouer le rôle de Gentil Organisateur du Club Med, on écoute, on se renseigne, on prend des avis, on descend dans l’arène, on n’a pas peur, on va au contact et, surtout, qu’on est proche des gens… [ La risposta è semplice: per le immagini di giornali di venti ore, deve essere implicitamente indovinato da queste messe in scena scegliendo di essere al centro di un’assemblea riunita in circoli attorno al maschio dominante che finge di giocare il ruolo di Gentil Organizzatore Club Med, ascoltiamo, otteniamo informazioni, prendiamo consigli, scendiamo nell’arena, non abbiamo paura, entriamo in contatto e, soprattutto, siamo vicini alle persone …]

On peut ne pas souscrire à cette thèse de communicant d’un niveau Bac moins cinq. [ Non si può sottoscrivere questa tesi comunicativa di un livello Bac meno cinque.] Car, une personne qui aspire à ce poste ou, pire, qui s’y trouve déjà et a malgré tout encore besoin de ces rencontres pour savoir ce que pense le peuple avoue clairement de la sorte qu’il ignore la vie de ceux dont il souhaite administrer l’existence et, de ce fait, qu’il ne mérite pas son poste sinon de candidat encore moins de premier élu de la Nation. [ Perché, una persona che aspira a questa posizione o, peggio, chi è già lì e ha ancora bisogno di questi incontri per sapere cosa la gente pensa chiaramente ammette di ignorare le vite di coloro che desidera amministrare l’esistenza e, quindi, che non merita la sua posizione se non addirittura candidato ancora meno da premier eletto dalla nazione.]

Macron dit qu’il écoutera mais n’en fera rien, il l’a dit lui-même; il organise à grand renfort de médias complices cette rencontre sous prétexte d’apprendre ce que veut le peuple; or, les souhaits des gilets-jaunes sont connus depuis le premier jour, bien avant que la pourriture voulue par le chef de l’État ne s’y installe. [ Macron dice che ascolterà ma non farà nulla, lo disse lui stesso; organizza a gran beneficio dei media complici questo incontro col pretesto di apprendere ciò che la gente vuole; Ora, i desideri delle giacche gialle sono stati conosciuti fin dal primo giorno, molto tempo prima che la putredine voluta dal Capo dello Stato fosse stabilita lì.]

Roi de la manœuvre, avec ce Grand Débat national, Emmanuel Macron a créé la diversion parce qu’il en avait besoin pour jouer la carte du pourrissement. [ Re della manovra, con questo Grande dibattito nazionale, Emmanuel Macron ha creato il diversivo perché ne aveva bisogno per giocare la carta del decadimento.] Toute semaine passée sans que les gilets-jaunes ne parviennent à s’organiser jouait en sa faveur. [ Ogni settimana trascorsa senza le giacche gialle siano organizzate gioca a suo favore.] C’était autant de temps utile pour organiser la riposte non pas politique mais policière, qui plus est de basse police: laisser les casseurs agir, laisser faire les dépavages, donc laisser les pavés voler, laisser les Blacks Blocs taguer et piller, laisser les casseurs des banlieues se joindre à ces Black Blocs afin que quelques-gilets-jaunes s’y agrègent afin de disposer d’images de vandalisation à associer aux gilets-jaunes: les Champs Élysées, parfait, l’Arc de Triomphe, mieux encore, des incendies, super, des voitures retournées et en feu, génial… [ Era tanto il tempo utile per organizzare la risposta non politica, ma di polizia, di bassa polizia: lascia agire i demolitori, lascia i saccheggiatori, quindi lascia volare i blocchi, lascia che i Blacks Blocks taggano e depredano, lascia che i demolitori della periferia si uniscano a questi Black Blocks in modo che alcuni giubbotti gialli vengano uniti lì per avere immagini di vandalismo da associare alle giacche gialle: gli Champs Elysees, perfetto, l’Arc de Triomphe, meglio ancora, fuochi, super, macchine alzate e infuocate, geniale …] Roulez BFM & C°! [ Rotolo BFM * C °!] Entre deux soirées en boîtes de nuit, le ministre de l’Intérieur, couvert par les médias, dénonçait ce que le pouvoir avait laissé faire: c’est ainsi qu’on instille le virus dans un corps social. [ Entro due serate in discoteca, il Ministro degli Interni, coperto dai media, ha denunciato ciò che il potere aveva permesso di fare: è così che instilliamo il virus in un corpo sociale.] Il suffit ensuite de laisser faire: incubation, fièvre, symptômes, la maladie est bel et bien là, il n’y a plus qu’à attendre qu’elle progresse, qu’elle empire, puis souhaiter que la mort soit au rendez-vous. [ Basta quindi lasciar fare: incubazione, febbre, sintomi, la malattia è davvero lì, c’è più che aspettare che progredisca, che dia potere, poi auguri che la morte sia all’appuntamento.] Voilà la stratégie de Macron, elle lui permet, en attendant le trépas, d’aller aux sports d’hiver tout en sachant que pareille activité n’est réservée qu’aux privilégiés de cette société malade. [ Questa è la strategia di Macron, che gli consente, in attesa della morte, di andare agli sport invernali pur sapendo che tale attività è riservata ai privilegiati di questa società malata.] Cynique, arrogant, prétentieux, sûr de lui et de sa méthode, quand Paris brûle, il skie… [ Cinico, arrogante, pretenzioso, sicuro di se stesso e del suo metodo, quando Parigi brucia, lui scia …]

Mais, à la manière d’un apprenti sorcier, cet homme qui a lâché les virus pour contaminer ce corps social des gilets -jaunes a pris le risque d’une infection bien plus grande. [ Ma, come un apprendista stregone, quest’uomo che ha fatto cadere i virus per contaminare il corpo sociale dei giubbotti gialli ha rischiato un’infezione molto più grande.] Quand son Grand Débat va accoucher de réformettes sociales (pourquoi pas le retour à 90 km/h sur certaines routes de campagne dont la réglementation en la matière pourrait être rendue aux conseils départementaux ou régionaux comme un signe qu’on donne à la France périphérique le pouvoir qu’elle souhaitait lui voir revenir…), ou de réformes techniques en matière de fiscalité (auxquelles personne ne comprendra rien, sauf les professionnels des impôts), quand il décevra avec des réformes en trompe l’œil (du genre: faux référendum qu’in fine les élus contrôleraient par des dispositions techniques leur permettant de reprendre d’une main ce qui aurait été donné de l’autre), quand, donc, les gilets-jaunes verront que le Président leur offre finalement de la poudre aux yeux pour tout traitement de leurs blessures, alors le ressentiment sera plus grand encore -et avec lui la colère majuscule. [ Quando il suo grande dibattito darà vita a riforme sociali (perché non il ritorno a 90 km / h su alcune strade di campagna la cui regolamentazione in materia potrebbe essere restituita alla contea o ai consigli regionali come segno che diamo alla Francia periferica il potere che voleva che tornasse …), o riforme tecniche sulla tassazione (che nessuno capirà nulla se non i professionisti delle tasse), quando deluderà con le riforme ingannevoli (come: un falso referendum che nei benemeriti funzionari avrebbe il controllo di disposizioni tecniche che permettessero loro di riprendere con una mano ciò che sarebbe stato dato con l’altra), quando, quindi, le giacche gialle vedranno che il Presidente finalmente offrirà ai loro occhi della polvere per qualsiasi trattamento delle loro ferite, allora il risentimento sarà ancora maggiore – e con esso la rabbia maiuscola.]

Et que fera-t-il de cette colère décuplée lui qui a déjà répondu à une moindre colère par une vague de répression tellement disproportionnée que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme à l’Organisation des nations unies, via   Michelle Bachelet qui fut présidente du Chili, lui a fait savoir qu’il installait la France dans le pays qu’internationalement on remarque pour son non-respect des droits de l’Homme? [ E che cosa farà con questa rabbia accresciuta lui che ha già risposto a una rabbia minore con un’ondata di repressione così sproporzionata che l’Ufficio dell’Alto Commissario per i diritti umani alle Nazioni Unite, attraverso Michelle Bachelet che è stato presidente del Cile, lo ha informato che ha inserito la Francia tra i paesi internazionalmente noti per il suo mancato rispetto dei diritti umani?]

La même Michelle Bachelet a formidablement résumé la nature du mouvement des gilets-jaunes en affirmant: “En France, les gilets-jaunes protestent contre ce qu’ils perçoivent comme une exclusion des droits économiques et de la participation aux affaires publiques.” [ La stessa Michelle Bachelet ha riassunto la natura del movimento dei giubbotti gialli, affermando: \”In Francia, le giacche gialle protestano contro ciò che considerano un’esclusione dai diritti economici e dalla partecipazione agli affari pubblici\”.] Pour Emmanuel Macron, on sait qu’il n’en est rien et qu’il s’agit bien plutôt d’un mouvement de factieux d’extrême-droite homophobes, racistes, antisémites, climato-sceptiques et conspirationnistes -autrement dit: une offense faite à sa propre personne… [ Per Emmanuel Macron, sappiamo che questo non è il caso e che è piuttosto un movimento di omofobi di estrema destra, razzisti, antisemiti, scettico-ambientalisti e cospirazionisti – in altre parole: un offesa fatta alla propria persona …]

J’ai eu recours à l’histoire de l’apprenti sorcier. [ Ho usato la storia dell’apprendista stregone.] Rappelons comment elle se termine chez Goethe: le jeune sorcier a besoin de son vieux maître qui arrive pour arrêter le délire. [ Ricordiamo come finisce con Goethe: il giovane mago ha bisogno del suo vecchio maestro che viene a fermare il delirio.] Sauf que, dans notre réalité, il n’y a pas un vieux maître sage en attente (que Sarkozy & Hollande ne rêvent pas…), mais de jeunes sorciers aussi dépourvus de cervelles que le président de la République. [ Solo che, nella nostra realtà, non c’è un vecchio maestro saggio in attesa (che Sarkozy * Holland non sognano …), ma giovani maghi privi di cervello come il Presidente della Repubblica.] C’est désormais violence d’État contre violences populeuses. [ Ora è la violenza di stato contro la violenza populista.]

Le peuple est mort étranglé par Macron en dix-huit semaines. [ Il popolo è morto strangolato da Macron in diciotto settimane.] Ce populicide en chef lui a préféré la populace qui lui doit sa généalogie. [ Questo populicida in capo ha preferito il popolaccio cui deve la sua genealogia.] La populace, c’est le peuple moins son cerveau, c’est la foule reptilienne, la masse acéphale, un corps sans tête, un Léviathan conduit par les instincts; elle est l’animal aux babines retroussées, aux crocs menaçants, aux griffes sorties; elle est faite d’hommes au cortex grillé -elle est aussi et surtout le meilleur ennemi du peuple. [ Il popolaccio è la gente, meno il cervello, la folla rettiliana, la massa acefala, un corpo senza testa, un Leviatano guidato da istinti; lei è l’animale con le labbra arrotolate, zanne minacciose, artigli fuori; è fatto di uomini con una corteccia unta: è anche e soprattutto il miglior nemico del popolo.]

Pour empêcher la naissance de cette bête enragée désormais très dangereuse, il suffisait d’écouter le peuple, de l’entendre dès les premiers jours et de lui répondre dignement. [ Per impedire la nascita di questa bestia rabbiosa ora molto pericolosa, bastava ascoltare la gente, ascoltare i primi giorni e rispondergli con dignità.] C’eut été dans la logique du contrat social qui lie le chef et son peuple par la grâce d’un transfert de souveraineté républicaine synallagmatique -et non unilatéral donc despotique. [ Era nella logica del contratto sociale, che lega il capo e il suo popolo per la grazia di un  trasferimento di una sovranità répubblicana synallagmatica – non un sovrano unilaterale dunque dispotico.]

Au lieu de cela, comme un vulgaire tyranneau de république bananière, il a lancé sa soldatesque. [ Invece, come una volgare tiranno da repubblica delle banane, ha lanciato la sua soldataglia.] Une partie du peuple s’est retirée pour laisser place au ressentiment pur et simple de la populace. [ Una parte della gente si è ritirata per lasciare il posto al risentimento totale del popolaccio.] La bonhomie des ronds-points a laissé place à la logique incendiaire. [ La bonarietà delle rotonde ha lasciato il posto alla logica incendiaria.] Avec ce poison d’une hyper toxicité qu’est le ressentiment, quelques gouttes suffisent pour abattre une civilisation qui se trouve dans l’état de la nôtre. [ Con questo veleno di iper-tossicità che è il risentimento, bastano poche gocce per abbattere una civiltà che è nella nostra condizione.] Loin du général de Gaulle, Emmanuel Macron prend le risque de laisser son nom dans l’Histoire entre ceux de Néron et Caligula. [ Lontano dal generale de Gaulle, Emmanuel Macron si assume il rischio di lasciare il suo nome nella storia tra quelli di Nerone e Caligola.] On retiendra que, quand Paris brûlait, il skiait… [ Ricorderemo che quando Parigi bruciava, stava sciando …]

Michel Onfray [ Michel Onfray]

tratto da https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/paris-brule-t-il-

I REDUCI DEL SECOLO BREVE, di Teodoro Klitsche de la Grange

I REDUCI DEL SECOLO BREVE

Non è ben chiaro dove Zingaretti porterà il PD: a quanto sembra il richiamo al “vecchio” rispetto alla rottamazione renziana non è da sottovalutare. L’elezione di Landini e la manifestazione di Sala a Milano possono (forse) rafforzare l’intenzione di percorrere questa strada. L’apertura a Calenda (immediatamente rispedita al mittente) meno. Tuttavia la capacità di tenere insieme diverse declinazioni di una concezione politica (e non solo) è, in politica, una risorsa, ossia virtù, scriverebbe Machiavelli; onde non è escluso che il nuovo segretario del PD ambisca a realizzarla. Anche se operazioni del genere comportano il rischio dell’instabilità: lo sa bene – da ultimo – Prodi che costruendo una coalizione ampia ma eterogenea si trovò sfrattato più volte; addirittura in un’occasione da Turigliatto.

E la situazione odierna del PD è assai meno propizia di quella del ventennio (e oltre) della seconda repubblica. Non solo perché la base di partenza, cioè l’elettorato del PD è inferiore al 20%, assai meno di quello che era il “tesoretto” di Prodi (comunque intorno al 30%) ma perché la vecchia talpa ha scavato assai di più. Mentre infatti l’Ulivo, l’Unione e le coalizioni di centrosinistra presupponevano di essere uno dei poli della contrapposizione politica dominante (o ritenuta tale), cioè quella tra sinistra e destra, ma in effetti tra borghesia e proletariato, oggigiorno la consunzione di quella si è quasi totalmente compiuta: è stata neutralizzata. La capacità coagulante del nemico (avversario, oppositore) borghese o proletario, democratico-liberale o socialista è venuta meno, ed un’altra del tutto nuova si è manifestata, quella tra identità (dei popoli) e globalizzazione. Stiamo andando ad elezioni europee dove l’avversario da battere è per i vecchi partiti il sovranismo (e i sovranisti).

Per i partiti popul-sovran-identitari) le forze politiche che si richiamano alla vecchia scriminante politica, complici, quando non autori della globalizzazione e delle istituzioni in cui è “ordinata”. Ma non vorrei annoiare i lettori con tesi che da anni – ovviamente non da solo – mi capita di scrivere.

Passando al PD, in larga parte ancora costituito da quadri già PCI (molti) PDS-DS (ancora di più), occorre ricordare le differenze dal vecchio PCI rispetto ad oggi. In primo luogo la base sociale: un tempo era proletario, la base sociale del PD essendolo per oltre tre quarti: operai, braccianti, mezzadri. Ciò almeno fino agli anni ’70, in cui gli occupati del settore industriale erano oltre il 40% della forza lavoro; oggi, sono poco più del 20%. Anche se vi fosse ancora il nemico borghese, la truppa proletaria interessata a combatterlo si è ridotta a poco più della metà.

La seconda: il partito di massa. Il PCI era un partito di massa, un partito organizzato centralisticamente; il partito diceva Stalin, parlando del PCUS, è come l’ordine dei portaspada. Gli iscritti superavano i due milioni. Pare che gli iscritti odierni non passino i 500.000; anche se, con il meccanismo delle primarie, gli  interessati risultano molti di più. Ma comunque altro è recarsi ogni tanto a votare a un seggio, altro è fare, se non il “rivoluzionario di professione”, almeno il militante. Il quale fa parte del “seguito” dei politicamente attivi: l’elettore alle primarie no, come non ne fa parte né il votante alle politiche e neanche la nuova incarnazione della figura del “decidente inattivo”: l’iscritto alla piattaforma Rousseau. Tutte figure accomunate da un’attività episodica e rigidamente individuale anche nel modo dell’espressione della volontà: da soli, in una cabina o davanti a un computer. Il carattere pubblico della decisione collettiva nelle assemblee e nei comizi o nelle piazze è lì del tutto estraneo. E con esso il coinvolgimento politico.

Quanto ai valori di riferimento: quelli del vecchio PCI erano di un partito marxista-leninista; e gli interessi protetti, quelli del proletariato (pur articolati). Dopo essere passati in una fase in cui ai primi si andava (progressivamente) aggiungendo la “diversità” intesa come “questione morale”, i valori e gli interessi proletari oggi sono stati totalmente sostituiti dalla protezione dei “diritti umani”, di quelli delle minoranze, dalla libertà sessuale (ecc.) di guisa che il partito un tempo definito “partito burocratico di massa” è divenuto assai più simile al “partito radicale di massa” profetizzato da Augusto Del Noce come esito finale del comunismo italiano. Lo stesso che sembra avvenuto a gran parte dei partiti della sinistra europea (per lo più social-democratici), i quali appaiono assai meno solleciti degli interessi (e valori) del proletariato di quanto facessero mezzo secolo fa. Non meraviglia che in Europa stiano perdendo seguito in misura macroscopica, semmai desta stupore che contravvengano a quelle tendenze dei partiti (ancora più manifeste in quelli socialisti) all’accrescimento numerico e alla rappresentanza di tutti (proletariato come “classe liberatrice”) sottolineate da Michels. In conseguenza dell’abbandono delle quali stanno riducendosi fino all’estinzione, possibile e per taluni non molto lontana.

Oltretutto vi sono movimenti di “sinistra” che già appaiono in via di trasferimento/collocazione nel nuovo assetto bipolare: un sovranismo “di sinistra” cui neppure si può far carico di aver dirazzato, giacchè democrazia, indipendenza, sovranità sono stati spesso idee condivise anche lì, e anzi, spesso è merito di partiti proletari, aver difeso l’indipendenza e la sovranità dei popoli. Nulla può impedire tuttavia a chi pur essendo di sinistra intende collocarsi in nome dell’internazionalismo dell’umanità dei diritti umani (e così via) nell’altro polo, anche se, francamente appare meno in linea con la (loro) tradizione.

In questo quadro ci si può chiedere se, piuttosto che imbarcarsi in un amarcord politico, il PD non preferisca essere l’asse di un nuovo partito globalista, “Italia in marcia”, provando a ripetere quanto riuscito a Macron due anni fa. Il che presupporrebbe tuttavia l’accordo con l’arcinemico (che tal non è e neppure era) Berlusconi; e, con ciò, implica l’abbandono definitivo della “vecchia” identità. O, in alternativa, rassegnarsi ad un deperimento lento.

Teodoro Klitsche de la Grange

UN UOMO CANCELLATO E RIMOSSO DALLA STORIA, di Gianfranco Campa

 

UN UOMO CANCELLATO E RIMOSSO DALLA STORIA

 

Come da perfetto futuro Orwelliano, in un sistema dove il controllo delle informazioni è gestito da pochi conglomerati mediatici tradizionali e informatici, si corre il rischio, se sei una persona di una certa importanza che esprime dei concetti non in linea con la propaganda vigente, qualsiasi essa sia, di vedersi letteralmente cancellato dalla storia.

E quello che è successo al Dottor Patrick Moore, da altre 40 anni uno dei luminari nel campo delle politiche ambientali internazionali . Tra l’altro Moore è stato membro fondatore di Greenpeace e Presidente di Greenpeace International servendo per nove anni da presidente di Greenpeace Canada e sette anni come direttore di Greenpeace International. Moore è stato parte integrante nella trasformazione di Greenpeace da gruppetto di amici di merende, volonterosi di proteggere l’ambiente, alla più grande organizzazione di attivisti ambientalisti del mondo. Il Dottor Moore gode di un curriculum impressionante; oltre a Greenpeace, Moore ha servito per quattro anni da Vice Presidente di Environment for Waterfurnace International, il più grande produttore di pompe di calore per il riscaldamento e la climatizzazione residenziale con energia da terra rinnovabile. Il Dr. Moore ha fondato e presieduto il BC Carbon Project, un gruppo che ha lavorato per comprendere meglio e diffondere le conoscenze sui cambiamenti climatici. Questi sono solo una parte dei risultati impressionanti del Dottor Moore. La lista dell’esperienza completa e dettagliata di Moore si trova su questo link: http://ecosense.me/bio/

Nonostante il ricco curriculum e una vita spesa in difesa dell’ambiente, il Dottor Moore è stato dal giorno alla notte cancellato dai libri di storia, azzerato nella memoria dei suoi ex amici di molte battaglie ambientali, oscurato dagli algoritmi di Google, crocifisso senza processo dalla orde barbare presenti nella rete e nei canali mediatici. Con forche e torce hanno chiesto la rimozione coatta di Moore da ogni memoria che lo lega a Greenpeace, riuscendoci con la complicità di Google. In questo nuovo medioevo oscurantista (non me ne vogliano gli estimatori della fiorente cultura medievale) Moore e`stato marginalizzato e dopo essere oscurato, annullato, cancellato si ritrova violentemente criticato tramite i soliti portavoce, esperti di qualsiasi argomento, tirati fuori dal cilindro mediatico ogni volta che si tratta di screditare qualcuno che osa avventurarsi oltre i parametri imposti dalla dittatura moderna del conformismo assillante che ci avvolge in ogni aspetto della nostra vita. Conformismo moderno meglio conosciuto anche con il nome di “politicamente corretto”.

Sono ormai anni che Moore si è decisamente staccato dalla perversa ideologia che avvolge una parte della comunità scientifica in campo soprattutto ambientale e climatologico; ideologia che non accetta critiche costruttive o tesi avverse ai dogma imposti da questa nuova forma di religione moderna. I “peccati” di Moore sono molteplici, due su tutti. La battaglia in cui sostiene che il cambiamento climatico è una bufala che demonizza la sostanza della vita stessa, il biossido di carbonio. Secondo, la denuncia nei confronti della mafia ambientale che vuole controllare ogni aspetto della nostre vite facilitando, tramite nuove legislazioni e imposte, il controllo politico e ideologico di ogni aspetto della nostra esistenza. Patrick Moore cerca di sollecitare le comunità ad un approccio più equilibrato sulla questione ambientale, sostenendo soprattutto che il biossido di carbonio è un mattone essenziale della vita, non una sostanza inquinante come sostenuto da molti. Secondo Moore si può avere in teoria una situazione in cui il biossido di carbonio, cioè il CO2, superi dei livelli accettabili, ma questa situazione non è oggi presente. Studi scientifici indicano che il livello di CO2 era più alto durante i primi quattro miliardi di anni della storia della Terra di quanto lo sia stato dal periodo Cambriano fino ad oggi. Moore sostiene che viviamo in un’era in cui il contenuto di CO2 e più basso rispetto al passato. Moore sostiene che oggi viviamo in un periodo insolitamente freddo nel contesto della storia della terra e non c’è ragione di credere che un clima più caldo sarebbe tutt’altro che benefico per gli umani e la maggior parte delle altre specie. Una temperatura media più calda è auspicabile rispetto a una più fredda. La storia geologica della Terra dovrebbe allontanare i timori legati al livello di CO2: “Il fatto che avessimo sia temperature più elevate, sia un’era glaciale in un momento in cui le emissioni di CO2 erano 10 volte più alte di oggi sono fondamentalmente in contraddizione con la certezza che le emissioni di CO2 causate dall’uomo sono la causa principale del riscaldamento globale … Quando la vita moderna si è evoluta, oltre 500 milioni di anni fa, la CO2 era più di 10 volte superiore a oggi; eppure la vita è fiorita e si è sviluppata. Poi un’era glaciale si è verificata 450 milioni di anni fa quando la CO2 era ancora 10 volte più alta di oggi

Qui trovate il link di una delle tante presentazioni scientifiche con le quali Moore espone la sua teoria: https://www.thegwpf.org/patrick-moore-should-we-celebrate-carbon-dioxide/

Un’altro “peccato” di Moore è quello di sostenere che il surriscaldamento della terra, poi definito cambiamento climatico, sia una teoria altamente imperfetta, basata su un concetto politico più che scientifico. Moore sostiene che tutte le forme energetiche diversificate siano in qualche modo benefiche all’ecosistema della terra incluso l’energia nucleare. E chiaro che le modalità di sondaggio, estrazione, trasporto delle fonti energetiche deve rientrare in specifici parametri.

Per tutte le tesi sopra elencate e per molte altre Moore è stato negli ultimi anni in rotta di collisione con i suoi ex compagni e con una certa parte della comunità scientifica, politica e mediatica. Moore ha subito attacchi pesanti sui mass media che servono da piattaforma, a senso unico, di una sola versione del dibattito; quella che non accetta una teoria e un confronto con tesi opposte. Ma la goccia che ha fatto traboccare il vaso è stato un tweet del presidente Donald Trump in cui riportava una citazione di Moore durante una sua intervista su Fox News. Sotto, il tweet tradotto di Trump dove cita Moore: L’intera crisi climatica non è solo Fake News, è Fake Science. Non c’è crisi climatica, ci sono meteo e clima in tutto il mondo, e infatti l’anidride carbonica è il principale elemento costitutivo della vita”  

Moore invece di rimanere silente ha ringraziato Trump per il tweet rispondendo: “Grazie Presidente Trump. Sono a Washington per un incontro della Coalizione di CO2 fondata da William Happer, che ammiro molto. La CO2 è del tutto benefica. L’EPA sostiene che il CO2 è causa dell’inquinamento, questo credo deve essere invertito.

 

 

Dopo i Tweet di Trump e l’apprezzamento di Moore verso Trump, ciò che fino a quel momento era confinato in attacchi personali contro Moore a livello mediatico, si è trasformato in un vero e proprio oscurantismo. In origine, qualche anno fa, Greenpeace ha modificato la sua pagina principale cancellando il nome di Moore tra i padri fondatori, poi Google, due giorni fa, ha rimosso la foto di Moore tra i fondatori di Greenpeace modificando la ricerca internet. Anche Wikipedia ha modificato la sua pagina eliminando il nome di Patrick Moore tra i padri fondatori.

Sotto, il tweet di denuncia di Moore a Google:

Qui invece la pagina principale di Greenpeace, ora modificata, che elencava all’epoca Moore come uno dei fondatori:

https://web.archive.org/web/20070203080000/http://www.greenpeace.org:80/international/about/history/founders

Galileo e stato messo agli arresti domiciliari per aver sfidato il dogma della Chiesa Cattolica. Oggi non è più necessario confinare una persona, basta screditare il personaggio tramite fonti mediatiche compiacenti e modificare internet riducendo quindi il personaggio ad un fantasma di se stesso. Moore è stato cancellato dalla storia, la sua stessa figura oscurata per aver sfidato i dogma della chiesa ambientalista. Il crepuscolo del civilta`occidentale si percepisce anche da queste cose.

 

TERRORISMO CLIMATICO_ traduzione di Gianfranco Campa

Motivato o manipolato? L’ondata di attivismo giovanile sul clima alimenta l’allarme sulla loro manipolazione

Gli adolescenti stanno diventando rapidamente il volto del movimento per il cambiamento climatico.I giovani e anche i bambini più piccoli intraprendono cause civili, marce spontanee e condizionano i legislatori. Ma documenti appena pubblicati hanno sollevato dubbi sul fatto che gli studenti siano più manipolati che motivati.

Una serie di messaggi di posta elettronica pubblicati mercoledì sul Climate Litigation Watch ha mostrato che i principali attivisti, fautori del fattore umano del cambiamento climatico, nella sessione strategica di La Jolla, California, del 2012, hanno pianificato il coinvolgimento dei bambini in un’offensiva legale e civile contro l’industria dei combustibili fossili, che includerebbe le attuali marce mondiali del movimento per i giovani.

Christopher C. Horner, collega senior della Competitive Enterprise Institute, che ha ottenuto le e-mail tramite una richiesta di accesso agli archivi presso l’Università dell’Oregon, ha detto che la presentazione contenuta nelle e-mails è una prova in più sul sospetto che gli studenti sono stati usati come oggetti di scambio. “Si scopre che il frenetico teatrino di strada inscenato con le marce e scioperi dei bambini e studenti è stato organizzato a porte chiuse anni fa (2012 appunto), durante l’incontro organizzativo di quella che poi è diventata una vera e propria industria del contenzioso climatico”, ha detto Horner in una e-mail.

Migliaia di attivisti studenteschi si stanno preparando a saltare la lezione del venerdì per sostenere  lo Youth Climate Strike, una protesta internazionale guidata dalla teenager svedese Greta Thunberg, indicata mercoledì da tre legislatori del partito di sinistra socialista norvegese per un premio Nobel per la pace. “Gli adulti ci hanno deluso”, ha detto Greta, in un comunicato. “E poiché la maggior parte di loro, inclusi stampa e politici, continua a ignorare la situazione, dobbiamo prendere l’iniziativa e gestirla con le nostre mani”.

Lo sciopero degli studenti negli Stati Uniti (e in Europa) avviene con la benedizione di più di una dozzina di importanti gruppi liberali e ambientalisti, tra cui il Climate Reality Project dell’ex vice presidente Al Gore, e l’Unione degli Scienziati Preoccupati (UCS), che sarebbero poi quelli che hanno organizzato il raduno di La Jolla, pianificatore della protesta giovanile

La presentazione fatta alla riunione, tenutasi a porte chiuse dal professore di legge dell’Università dell’Oregon, Mary Wood, proponeva “un contenzioso legale sulla situazione climatica” che sarebbe stato “collegato a un movimento climatico giovanile [marce mondiali]” che includerebbe anche “storie di denunce da parte dei giovani”.

Peter Frumhoff, direttore di scienza e politica per la UCS, ha detto che il gruppo sostiene le decisioni pianificate dall’organizzazione nel seminario di La Jolla; lo staff ha creato un piano per sfidare legalmente, nelle corti di giustizia, l’industria dei combustibili fossili seguendo le modalità del contenzioso già sperimentato nella crociata anti-tabacco degli anni ’90. “Abbiamo pubblicato su internet una sintesi del seminario”, ha detto Frumhoff in una e-mail. “Siamo lieti che i principali esperti legali chiamati a sostenere le querele che saranno intraprese contro le industrie energetiche si siano uniti alla conferenza e abbiano presentato il loro importante lavoro”. Ha aggiunto: “Sosteniamo con fermezza le decine di migliaia di giovani in tutto il mondo che chiedono azioni governative sui cambiamenti climatici a lungo attese.”

A sostenere inoltre lo Youth Climate Strike ci sono 150 scienziati che hanno firmato una lettera che elogia gli studenti e “riconoscono la battaglia per il loro futuro”. “Senza un’azione aggressiva per ridurre le emissioni di carbonio dell’umanità, questi studenti saranno testimoni di un mondo inimmaginabile”, hanno dichiarato nella lettera, i cui firmatari includono il professore di scienze atmosferiche Penn Michael E. Mann.

James Taylor, senior fellow per l’ambiente e la politica climatica al mercato libero Heartland Institute, ha detto che quelli che si rivolgono ai giovani con la paura di un imminente disastro globale “dovrebbero vergognarsi di se stessi”. “Stanno mettendo a rischio la salute emotiva e mentale dei giovani in modo che possano usarli come pedine per i loro programmi politici”, ha affermato Taylor. “I bambini dovrebbero preoccuparsi di essere solo bambini, dovrebbe avere l’innocenza di godersi la loro gioventù. E certamente un bene che siano a conoscenza di problemi scientifici e politici, senza responsabilizzarli in maniera esagerata terrorizzandoli con la minaccia di futuro di un mondo inabitabile. Questo è un comportamento che rasenta un vero e proprio maltrattamento emotivo “.

Marc Morano del Climate Depot ha detto che le e-mails mostrano che “gli attivisti climatici hanno da tempo programmato di usare gli studenti per propagandare la loro campagna di terrore e le” soluzioni ” normative necessarie per scongiurare l’apocalisse.” “Questi bambini sono stati indottrinati fin dal primo giorno di scuola materna sulle conseguenze catastrofiche del cambiamento climatico, e ora vengono incoraggiati a saltare la scuola in modo che i governi possano” risolvere “i problemi del cambiamento climatico”, ha detto Morano in una e-mail.

I giovani attivisti stanno incrementando la loro esposizione mediatica . Lo scorso mese, un gruppo di bambini e adolescenti (quidati dai genitori) hanno catturato l’attenzione dei mass media per aver avuto un confronto aspro con la senatrice Dianne Feinstein, democratica della California, nel suo ufficio, esortandola a sostenere la risoluzione del Green New Deal proposta dalla deputata Alexandra Ocasio-Cortez, democratica di New York. Hanno protestato quando la senatrice Feinstein ha detto che la proposta di legge era inaccettabile e che non sarebbe passata al senato.

Sul fronte legale, passando attraverso il sistema giudiziario, c’è la “Juliana Vs. Stati Uniti”, un ambiziosa causa del 2015 presentata da 21 giovani querelanti allo scopo di fermare l’industria dei combustibili fossili. Questi giovani sono stati reclutati dall’avvocato dell’Oregon Julia Olson, direttore esecutivo di Our Children’s Trust.

La querelante principale Kelsey Juliana, ora studentessa dell’Università dell’Oregon e gli altri sono stati presentati, la settimana scorsa, nella trasmissione televisiva “60 minutes” della CBS. Il più giovane ha ora 11 anni. “Questa lotta è tutto. Questa è la lotta sul cambiamento climatico “, ha detto Juliana. “Abbiamo tutto da perdere,  la mia generazione e tutte le generazioni a venire, se non interveniamo al più presto sul cambiamento climatico.”

Il signor Morano ha criticato questa esposizione mediatica. Ha detto che “i bambini dovrebbero essere il più possibile tenuti fuori da interventi pubblici mediatici per limitare il loro sfruttamento soprattutto da parte della sinistra militante ambientale. Purtroppo, i media, guidati da “60 minuti”, preferiscono invece promuovere la  manipolazione con trasmissioni roboanti. ”

Gli ambientalisti sostengono che è appropriato che i bambini siano messi al centro, dato che subiranno le conseguenze più catastrofiche derivanti dall’aumento delle emissioni di gas serra nell’atmosfera. “In parole povere, i giovani hanno visto gli adulti che avrebbero dovuto curarsi del pianeta esitare, inciampare e trovare scuse su una delle questioni che modelleranno  il loro futuro, spingendo il pianeta verso la catastrofe”, ha detto il Climate Reality Project (CRP.) “Ne hanno abbastanza”, hanno dichiarato duelli del CRP. “E di questo non c’è da meravigliarsi: è il loro futuro quello in dubbio. Quindi se gli adulti non agiranno da soli, i giovani lo faranno per conto loro “.

https://www.washingtontimes.com/news/2019/mar/13/youth-climate-strike-sparks-debate-use-students-pr/?fbclid=IwAR1CfymGwtdEAAmwFkcfhuAbP39YOSijGsDEnpSxlqUr7DWZanKkFHRjAds

http://italiaeilmondo.com/2019/03/16/crisi-climatica-quattro-importanti-parametri-che-dicono-unaltra-verita_traduzione-di-giuseppe-germinario/

 

Crisi climatica? Quattro importanti parametri che dicono un’altra verità_traduzione di Giuseppe Germinario

Questa settimana abbiamo assistito ad una perfetta combinazione di eventi che ha consentito a tutto il sistema mediatico di suonare in coro la gran cassa dei più potenti stereotipi cui sono aggrappati i circoli del “politicamente corretto”. Una combinazione talmente opportuna da lasciare dubitare della loro casualità. Del primo, legato al problema dei cambiamenti climatici, ne illustreremo la genesi nell’articolo apparso in contemporanea http://italiaeilmondo.com/2019/03/16/terrorismo-climatico_-traduzione-di-gianfranco-campa/. Del secondo, l’efferata strage nelle moschee in Nuova Zelanda, si può ragionare su supposizioni. L’autore della strage è certamente un fanatico razzista; ha agito per altro in buona compagnia; è nutrito da un odio psicotico impressionante; come da copione non ha fatto niente per nascondere il proprio punto di vista e le proprie intenzioni specie sui social network; è difficile quindi che sia passato inosservato agli osservatori delle forze dell’ordine e dell’intelligence. E’ così difficile ed improbabile far scattare la molla omicida nel momento propizio in persone così labili ed infervorate psicologicamente ed ideologicamente?_Buona lettura_Giuseppe Germinario

Crisi climatica? Quattro importanti parametri che dicono un’altra verità

Joe Bastardi · 13 marzo 2019
Per molto tempo ho sostenuto che i climatologi seguono l’andamento sulle previsioni a lungo termine in modo che possano capire meglio gli errori intrinseci al tentativo di prevedere il tempo o il clima. Nel dibattito sul destino del pianeta, dove una parte sta sempre spingendo verso l’isteria, il tempo chiaramente non agisce a favore del messaggio.

I meteorologi prendono lezioni di climatologia e ora viene loro insegnata la narrativa unilaterale del clima; ma in generale i climatologi non devono imparare come prevedere. Se lo facessero, avrebbero dovuto affrontare il peso degli errori. Ho dovuto confrontarmi con il mio; l’ultimo esempio è la pessima previsione di questo inverno passato per il sud-est. Poiché i climatologi non sono esposti alla verifica preventiva, ha portato a un’iniziativa audace che semplicemente spinge un problema perché nessuno lo mette in discussione.

Dalle prove che ho visto, non solo la causa del riscaldamento è discutibile (non c’è dubbio che si scaldi, la domanda è perché si sta surriscaldando), ma gli impatti negativi impliciti sono anche discutibili, perché ci sono esempi concreti di eventi opposti .

Non sto cercando di dire cattiverie. Questa non è la mia missione. La mia missione nello scrivere un pezzo come questo è mostrare ciò che guardo e perché metto in discussione ciò che mi viene detto. Non mi fa bene impegnarmi nel tipo di attività che vedo oggi con un’etichettatura spregiativa. In effetti, sto cercando di andare dall’altra parte.

L’assunzione, ovviamente, è che tutti sono veramente alla ricerca della risposta giusta. Ma se questo è il caso, il messaggio è spinto sino al punto di usare il frutto di un albero avvelenato, in cui i mezzi giustificano i fini? Cosa succede se i fini non sono affatto ciò che si pretende di essere? Se una catastrofe che sta spingendo i bambini a citare in giudizio il governo è effettivamente in corso, perché ci sono parametri importanti opposti rispetto a ciò che viene richiesto?

Da bambino, non avevo interesse a denunciare il governo. Mi è stato dato un libro in cui un intero capitolo era dedicato al clima. Diceva che se la terra si riscaldava, nevicava di più perché il riscaldamento non sarebbe stato sufficiente a prevenire la neve in luoghi molto freddi, e il riscaldamento sarebbe dovuto a più vapore acqueo. E a causa del deflusso di acqua nell’oceano da ulteriore scioglimento della neve, avrebbe avuto inizio un ciclo di raffreddamento. L’ho letto 55 anni fa.

Quando sono arrivato al college, è proprio quello che ci è stato insegnato in climatologia. Naturalmente, il sole è coinvolto, e ci sono persone che sostengono che la bassa attività solare comporti un po’ di glaciazione. Credo che nel corso degli anni sia cresciuto troppo il calore negli oceani a causa dei processi naturali (forse inclusi 200 anni di alte macchie solari) affinché si realizzassero. In breve, vedo un stato di equilibrio naturale del sistema che si verifica e gli umani lo osservano – ogni persona con un modo diverso di vedere le cose. Ho scritto in precedenza sulla prospettiva, e penso che sia molto importante.

Non si può negare che il pianeta sia più caldo ora di quanto lo fosse all’inizio dell’era satellitare, e si vede chiaramente un collegamento con gli oceani. Detto questo, il luogo in cui si verifica il riscaldamento ci dà un indizio sul motivo per cui il pianeta si sta scaldando. Più riscaldamento nelle zone più fredde e più asciutte è una funzione dell’aumento del vapore acqueo, non della CO 2 . Poiché gli oceani si sono riscaldati, c’è più vapore acqueo nell’aria. Comprendo l’argomentazione di feedback sulla CO 2 , ma come affermato in precedenza, di fronte all’intera storia del pianeta, perché non dovremmo mettere in discussione tale argomento?

In ogni caso, uno sguardo al manto nevoso lungo l’emisfero settentrionale mostra l’incremento in corso, che è in linea con la teoria del ciclo climatico naturale.

Quindi, ecco la domanda: se hai imparato qualcosa quando eri giovane e poi lo hai visto accadere di fronte a te, non metteresti in discussione le idee che dicono che è il risultato di qualcosa di diverso? È irragionevole farlo? Perché le grida “niente più neve” che abbiamo sentito nel 2000 non sono state messe in dubbio?

Il back-end del freddo nel periodo DOP 2007-2013 ha prodotto molta siccità negli Stati Uniti. Questa è stata trasformata in un messaggio di perma-siccità, prima in Texas poi in California. E, naturalmente, se guardiamo all’indice Palmer Drought, vediamo che nel 2012 era asciutto.

All’epoca, la mia azienda prese l’iniziativa di sottolineare le somiglianze con gli anni ’50 nelle pianure meridionali. E puntualmente si è trasformato. Lo abbiamo detto perché avevamo interessi non nel cambiamento climatico, ma nel fornire ai clienti idee accurate su dove stavano andando i modelli. Se si versa cemento o si raccolgono raccolti o si devono programmare partite di baseball della Little League, è utile sapere se sarà più secco o più umido della media. Questo è quello che facciamo. Questo è sempre il mio obiettivo principale.

Ma puoi vedere come ciò può entrare in conflitto con un messaggio che dice qualcosa di molto diverso. Se quasi tutti dicono che sei in una condizione di siccità, e una voce solitaria sta dicendo che invertirà, allora qualcuno deve avere ragione e qualcuno deve sbagliare. La mia domanda è perché nessuno si è preso la briga di richiamare l’isteria dopo i grandi anni di siccità. Da allora si è inumidito in California quando la Pacific Decadol Oscillation (PDO) si è riscaldata.

Il risultato è il contrario dell’isteria. Tanto che ora la missiva è troppa pioggia, che ovviamente si invertirà come sempre nei prossimi anni.

Le temperature superficiali del mare sono passate da questo (si noti l’anello freddo nel Pacifico) …

… a questo negli ultimi 5 anni:

Il PDO è un noto driver principale del tempo, eppure le persone che spingono la narrativa della perma-siccità non riconosceranno nemmeno il collegamento diretto.

I tornado sono un grosso problema, ovviamente. Ma su tutta la linea, le metriche mostrano il contrario dell’isteria che viene spinta. La frequenza del tornado diminuisce:

Anche la frequenza dei tornado da forte a violento sta diminuendo:

Avrai sempre una fonte di aria calda per i tornado. Ma se si riscalda di più dove l’ambiente è naturalmente più fresco, diminuisce il potenziale di scontro complessivo. I periodi freddi del passato hanno chiaramente caratterizzato i tornado più forti rispetto ai tempi caldi recenti. Quest’anno pensiamo che il conteggio dei tornado sarà un po ‘inferiore alla media, ma puoi scommettere se sopra o sotto la media, qualsiasi tornado distruttivo verrà rappresentato come prova della catastrofe climatica in cui ci troviamo.

La diminuzione delle morti è un riconoscimento agli uomini e alle donne che stanno aprendo la strada nell’emissione di allarmi. Questo mostra esattamente come adattarsi al tempo con una tecnologia migliore, non provare a cambiare ciò che non possiamo. Hai una possibilità molto migliore di allontanarti abbastanza da salvarti la vita con un avvertimento di 10 minuti rispetto a un avviso di due minuti – il che, ancora una volta, è un grande tributo al progresso fatto nelle previsioni e al grande lavoro fatto da NOAA nel provvedere alla difesa comune. Non posso esagerare abbastanza la mia ammirazione.

Dato che più persone stanno vivendo in pericolo, questo grafico è un dito negli occhi di coloro che affermano che la situazione sta peggiorando.

La tendenza è chiaramente in generale. Eppure, perché i giornalisti mainstream non sono curiosi di questo?

Infine, per quanto riguarda gli uragani, quante volte abbiamo sentito che è peggio che mai? O che l’aberrazione di una stagione attiva è un presagio di disastri futuri?

Il dott. Phillip Klotzbach fornisce questi grafici che mostrano un netto declino nella frequenza degli uragani e dell’intensità degli approdinegli Stati Uniti.

Qualunque giornalista mainstream resisterà alle persone affermando il contrario?

Con l’arrivo della stagione estiva, ci allontaniamo dalla stagione delle nevi per concentrarci su siccità, trombe d’aria e uragani. Riteniamo che sarà una nuova estate umida nel suo insieme per gli Stati Uniti, con la siccità che si terrà sotto pressione – il che, ovviamente, farà crescere l’isteria per la pioggia eccessiva.

Ha piovuto molto in California, quindi indovina un po’? Un’altra grande stagione di incendi boschivi è in arrivo lì come abbiamo dimostrato per voi negli ultimi due anni.

Penso che il conteggio dei tornado sia leggermente inferiore alla norma, ma non è così basso come in altre fonti. Tuttavia, se capita di essere al di sopra del normale, sarà un’aberrazione contro la tendenza.

Prevediamo anche una stagione di uragani inferiore alla media, ma dovresti sapere bene che se ne colpisce uno grande, ne scaturirà l’isteria.

Puoi vedere quanto sono diventate fangose ​​le acque. La purezza di ciò che amo viene distrutta. Come può essere? Vi è stato detto che i numeri sono fuori controllo, tuttavia ho fornito quattro parametri principali secondo i quali chiaramente non è il caso. Non sono un “cherry picking”. Lo sono le persone che insistono sul fatto, che continuano a insistere sul fatto anche se sta accadendo l’opposto, e stanno usando le loro affermazioni per cercare di portare a casa un punto che credo sia basato su un ordine del giorno. Le loro affermazioni sono chiaramente non in linea con gli esempi mostrati sopra. Ecco perché dico alla gente che il dialogo odierno sul clima e le condizioni meteorologiche in realtà ha poco a che fare con il clima e le condizioni meteorologiche. Questa è la più grande vergogna di tutti.


Joe Bastardi, un pioniere in condizioni meteorologiche estreme e previsioni a lungo raggio, contribuisce a The Patriot Post sulle questioni ambientali. È l’autore di “The Climate Chronicles: Scomode rivelazioni che non ascolterai da Al Gore – e da altri”.

32° podcast_Inizio della fine o fine dell’inizio?_di Gianfranco Campa

La pantomima del Russiagate si avvia alla mesta conclusione. A crederci non ostante l’evidenza sono rimasti solo Macron in Francia e la sedicente grande stampa in Italia. Il bersaglio di tante attenzioni è rimasto inaspettatamente in piedi anche se al prezzo del sacrificio di tanti fedeli e di pesanti, a volte disastrosi, compromessi. La grande novità è che Trump sembra aver assunto un discreto controllo del Partito Repubblicano e di alcuni settori degli apparati di sicurezza, grazie probabilmente alla pervicacia e alla sapienza in particolare di Rudolph Giuliani, l’ex sindaco di New York. L’opposizione sembrerebbe vittima della stessa sindrome di Napoleone in Russia. A differenza dei suoi generali però, i quali per salvarsi dovettero abbandonare al gelo il bottino di guerra durante la rotta. Al contrario, nella loro campagna di Russia il vecchio establishment americano, sotto le spoglie dei democratici, con qualche eccezione e dei neocon, il bottino più importante, frutto del saccheggio proditorio del Procuratore Muller, sono riusciti a conservarlo: il carteggio degli ultimi dieci anni tra Trump e il proprio avvocato Difensore Cohen. Si annunciano ancora anni di guerriglia a suon di rivelazioni e di inchieste ai danni di Trump. Se non si riuscirà a detronizzarlo, cercheranno di paralizzarlo. Per i democratici, almeno per la vecchia guardia la possibilità di rinviare di qualche anno la propria estinzione. Per gli Stati Uniti una iattura che non farà che allargare le fratture interne. Per i nuovi protagonisti nello scacchiere geopolitico altri spazi di azione da sfruttare, ma anche nuove rivalità in via di emersione. Buon ascolto_Giuseppe Germinario

Scandinavia questo mondo sconosciuto, di Max Bonelli

 

Scandinavia questo mondo sconosciuto

Descrivere la società scandinava in un articolo è una missione impossibile anche per me che ho un  vissuto di 12 anni nella penisola.

Parlare di scuola, sanità, usi e costumi in maniera esaustiva richiederebbe lo spazio di un libro ma si possono dare delle foto di questa società che rappresentino l’odierna realtà e facciano da punto di rottura con quel immaginario collettivo esistente tra gli italiani riguardo il nord Europa.

Escluderò la Finlandia, sia per ragioni di omogeneità culturale sia perchè non avendoci vissuto non ho una conoscenza diretta del paese.

Scuola

Partiamo dalla scuola questa istituzione che forma i cittadini e li rende capaci di interagire con il mondo lavorativo e la società. Norvegia, Svezia e Danimarca spendono molto per la scuola ma ottengono i migliori risultati?

Affidandoci ai risultati del sistema valutazione PISA (Programme for international student assessment ,  prommosso dall’OSCE e che ogni tre anni valuta gli studenti quindicenni della UE e di alcuni paesi industrializzati), questi non vanno di pari passo con le risorse investite. Non che l’Italia vada meglio ma si sa che sulla scuola grazie anche ai vincoli di bilancio di imposti da Junker, BCE e via dicendo, gli investimenti nostrani sono ai minimi storici. Ma in entrambi i tre paesi nordici i professori sono ben pagati, hanno grande libertà d’insegnamento,

basso numero di studenti per classe, supporti pedagogici all’avanguardia, strutture scolastiche ottime, ma nonostante che Norvegia e Danimarca spendono più del 6% del PIL nell’istruzione i loro allievi non sono ai primi posti nei risultati. La Svezia è più moderata nell’elargire soldi ma la troviamo sempre sopra la media OSCE  con risultati simili ai due vicini.

Vi do la mia personale risposta alla domanda, da padre di due figli che hanno completato il loro ciclo di studi in questi paesi su quale ingrediente manca nei loro sistemi. Una volta si definiva “olio di gomito”, il faticoso studio a casa non esiste, i primi 9-10 anni di studio i ragazzi non fanno praticamente compiti a casa, quando vengono catapultati a livello degli studi superiori avviene lo shock. I ragazzi che si sentivano ripetere che la scuola è divertimento, si ritrovano disabituati ad affrontare la mole di lavoro degli studi a livello di liceo. Le ragazze se la cavano meglio perchè martellate da una propaganda da parte dei media di donne rampanti a tutti i livelli sociali mentre i loro coetanei si affascinano nel migliore dei casi alle imprese di Zlatan (la sua biografia è stata un best seller qualche anno fa).

Provai una volta a chiedere consiglio per una lista di classici da comprare a mio figlio e l’insegnante di lettere mi rispose piccata che doveva leggere quello che gli piaceva. Replicai che la vita del sopra detto campione mi sembrava limitata come bagaglio per un tredicenne ottenni di nuovo la stessa risposta. Se a questo aggiungete che Storia e Geografia come materie praticamente non esistono, incominciate  a capire l’ampiezza delle lacune scolastiche. Ed a livello di valutazione internazionale sono aiutati dal fatto che non c’è una valutazione di queste due materie e che la prova di lettere è una comprensione di testo. La prova principale nel sistema scolastico italiano è il tema scritto, da loro è una prova complementare e manca negli esami finali.

Su questo punto vorrei fare una valutazione che dovrebbe dare un’altra immagine al lettore.

L’assenza capillare di senso critico negli scandinavi. Un esempio concreto: un passaggio di un prodotto reclamizzato in Tv da immediatamente un riscontro di richieste dello stesso sul mercato . Altro esempio a settembre ci sono state le elezioni in Svezia a gennaio ancora non si è riusciti a formare il governo ma il “deep state” svedese opera a pieno ritmo permettendosi per esempio d’imporre il pagamento del canone tv direttamente a livello di busta paga e questo nell’assenza completa di proteste degne di nota.

La guerra in Siria? Hassad è uno spietato dittatore ed 100.000 soldati islamici sbucano dal deserto tra l’Irak e la Siria con il treno logistico occorrente e nessuno si pone la domanda chi paga tutto questo?

Voi mi direte che anche in Italia c’è gente che crede a questa favola, il problema è che in Scandinavia si raggiungono percentuali vicine al 100%.

Non vi dico la posizione su Putin, la dittatura in Russia, la Crimea occupata e cosi di seguito.

Torniamo alla scuola, se nella scuola leviamo la Storia e leviamo il tema in classe fatto con regolarità cosa eliminiamo? La possibilità di far nascere e sviluppare la ragion critica nell’individuo e di metterla in confronto con i corsi ed i ricorsi storici avvenuti in precedenza. Si crea un cittadino consumatore del messaggio mediatico incapace della benchè minima analisi.

Si creano con questo sistema scolastico persone capaci d’intendere gli ordini della classe dirigente e di eseguirli alla perfezione. In cambio la dirigenza si occupa di dare un minimo garantito a patto che si sia disposti a lavorare ed a trasferirsi anche per centinaia di chilometri per accettare un lavoro. La mobilità lavorativa degli scandinavi è un sogno bagnato per i neoliberisti.

 

Sistema finanziario

Questa assenza di capacità critica ha dei risvolti anche nella vita economica degli scandinavi. Il signor Svensson è indebitato con le banche in maniera abnorme. S’iniziano ad indebitare quando studiano all’università con un generoso prestito per gli studi a bassissimo interesse(sotto l’1%) poi si continua per comprare la villa e lo stesso per la macchina. Esistono prestiti bancari sulla casa senza limiti temporali per la restituzione. In pratica molti scandinavi lavorano tutta una vita  per pagare gli interessi alla banca. Mettere da parte significative somme di denaro, il classico “risparmio per tempi peggiori” è sconosciuto. Certo merito anche di un paracadute sociale  tipo cassa integrazione che a seconda del paese varia da uno a due anni ma anche dovuto ad una tendenza all’omogenizzazione economica, doversi sentire uguale agli altri, avere lo stesso standard degli amici è una priorità psicologica.

Questo produce l’indubbio vantaggio economico di avere cittadini con  la tendenza a   mettere denaro in circolazione con l’effetto collaterale di produrre degli schiavi delle  banche. Quei pochi cittadini(in genere di origine straniera) che tendono a ripagare indietro i prestiti più velocemente per ripagare meno interessi vengono sottoposti a pressanti interrogatori dalla banca sulla provenienza del denaro usato per restituire il prestito prima del tempo.

La Scandinavia è di fatto posseduta  dagli imperi finanziari come Wallenberg  che possiedono la SEB (Skandinaviska Enskilda Banken) con tentacoli in ogni ramo produttivo della società. Eppure loro, i veri detentori del potere sono invisibili, raramente appaiono sui giornali il loro motto “essere non apparire” messo a stile di vita. Altri imperi finanziari sono Ikea che non è solo la prima catena di prodotti per l’arredamento ma ha significativi comparti nel campo della costruzione di appartamenti. Ma prima fra tutte sono la compagnia petrolifera di stato norvegese Equinor meglio conosciuta come Statoil e la compagnia logistica danese Maersk leader nel campo del trasporto container e logistica.

 

Geopolitica

La carrellata di questi colossi nel campo finanziario e merceologico mi permette di darvi una nuova foto, quella geopolitica ed una notizia nel concreto: i tre paesi non sono neutrali.  Nonostante che la Norvegia e la Svezia si suddividono il compito di elargire i premi nobel sia della pace che in altri settori, è da parecchio che le loro politiche estere non lavorano per la diffusione della pace nel mondo. Voglio aiutare il lettore, forse sorpreso da questa mia osservazione con due indizi. Gli ultimi due segretari della Nato?

Un danese ed un norvegese, nel 2009 fu nominato Anders Fogh Rasmussen il suo seccessore nel 2014 il norvegese Jens Stoltenberg.

Ma per capire fino in fondo queste due nomine e fornire il lettore di una immagine panoramica dobbiamo ingrandire l’obbiettivo e collegare la geopolitica con i grandi interessi dei gruppi finanziari.

Il danese Rasmussen fu eletto alla vigilia della virata russofobica della politica USA e di conseguenza atlantica. La piccola Danimarca con la sua

ridente immagine di casette rosso e bianche, le guardie reali con il cappello di pelliccia d’orso e le belle ragazze che vanno in bicicletta emana una aria di pace e di libertà incondizionata che contrasta con un’altra  quella nascosta di una paese che di fatto vanta una protettorato di stampo neo coloniale in Greonlandia. Nonostante il referendum avvenuto nel 2008 quando i circa 50.000 abitanti hanno votato in maggioranza per essere indipendenti, la Danimarca si riserva il diritto di condurre la politica estera e prendersi cura della difesa dei confini. Questo gli da il diritto di parola nel club dei paesi che stanno conducendo una guerra strisciante e silenziosa per la spartizione dell’artico e delle sue riserve naturali. Ma non solo quelle sono in gioco, il riscaldamento climatico sta aprendo un interessante ramo nord alla via della seta propugnato da Pechino che permetterà di far arrivare i suoi prodotti tramite il porto russo di Vladivostok, risparmiando un paio di settimane di viaggio rispetto a tutte le altre vie alternative. Nel 2018 per la prima volta è stata percorsa la rotta

anche in pieno inverno. Tornando all’elezione di Rasmussen, quale perfetta

assicurazione di russofobia eleggendo segretario della Nato un danese?

La loro principale azienda nazionale  la Maersk sarà la prima ad essere colpita da un Artico in mano russa e da una rotta solcata dalle navi delle compagnie cinesi concorrenti. Inoltre rafforza il blocco atlantico nella loro politica di cercare di tenere sotto controllo i russi nell’Artico. Ricordiamo che la Russia ha il controllo di almeno il 50% delle terre che si affacciano sull’artico e quindi sottrarre la Greonlandia ad una sua politica estera autonoma riequilibra in chiave atlantica i rapporti territoriali.

Per chi ha seguito come me la vicenda del golpe atlantico a Kiev nel 2014 e la successiva guerra in est ucraina, gli interventi di Rasmussen a difesa di una Ucraina “libera da influenze russe” sono scolpiti nella memoria, come quello dell 26 marzo 2014 appena dopo la riunificazione alla Russia della Crimea, faceva la voce grossa dichiarando: “se la Nato viene sfidata reagirà”.

Quando ad ottobre del 2014 si è avuta la nomina del norvegese Jens Stoltenberg, si affacciò qualche speranza di toni più pacati se non altro perchè era lui che era a capo della Norvegia quando il paese fu colpito da un lupo solitario dichiaratamente nazista ,Anders Breivik, che aveva messo una bomba vicino al suo ufficio ad Oslo nella cui esplosione morirono 8 persone e poi mentre si addensava la capitale di forze speciali se ne andava

nell’isola di Utoya sede del congesso dei giovani socialdemocratici e li uccise 69 ragazzi, alcuni amici di famiglia dello stesso Stoltenberg.

Ed era il futuro segretario della Nato a fare l’orazione funebre tinta di discorsi contro il nazismo e sulla forza dei valori democratici ed  altri argomenti su cui nessuno dotato di equilibrio mentale potrebbe porsi in contraddizione. Peccato che il nostro paladino della democrazia, vestiti i panni di segretario dell’alleanza, non disdegnava di difendere senza alcun dubbio i nazisti che sono al potere in Ucraina le cui stragi in Donbass  ed in particolare a Mariupoli ed a Odessa hanno fatto decine di morti, il tutto supportato da testimonianza video. Ma in quel caso i nazisti ucraini erano buoni, le stragi censurate dai media europei e con particolare efficienza da quelli scandinavi tanto da far sembrare i 48 russi trucidati nel 2014 ad Odessa un caso di suicidio collettivo.

Si potrebbe argomentare che anche Stoltenberg è stato vittima delle carenze scolastiche norvegesi a livello di analisi critica?

Propendo che gli interessi sui giacimenti di gas e petrolio dell’artico della compagnia petrolifera di stato Equinor siano più che sufficienti per giustificare due pesi e due misure nell’attuale segretario della Nato.

Passando alla Svezia, formalmente è neutrale di fatto non lo è , effettua annuali esercitazioni militari con la Nato e fino alla elezioni di Trump, i siti internet svedesi di maggior popolarità erano pieni di passaggi pubblicitari di siti che evocavano massicce presenze militari russe alla frontiera con la Finlandia o di avvistamenti di imprendibili sottomarini russi nell’arcipelago di Stoccolma. Bisogna avere una tendenza all’analisi per capire a chi giova tutto questo ma con una educazione scolastica conformata all’apprendimento senza capacità critica, diventa facile allineare i popoli ai messaggi imposti dall’alto.

 

 

Media

L’allineamento dei media scandinavi  o meglio la diffusa censura della notizie che possono essere lette positivamente per la Russia è una immagine che stride con quella di paesi dalla democrazia avanzata.

Questo allineamento mediatico è a tutto tondo nel panorama informativo.

Prendiamo la Svezia che in pochi anni è passata da poco più di nove milioni di abitanti a i dieci milioni, grazie oltre ad un buon tasso di natalità, anche ad una consistente immigrazione. Un decimo della popolazione ha origine diretta od indiretta non svedese. Il tutto ha lasciato un segno sull’ordine pubblico del paese(1). Nel 2017 ci stati 113 omicidi un trend in costante aumento negli ultimi anni. Lo stesso dicasi per le violenze sessuali con il “confortante “ dato che si è intrapresa la strada della parità fra i sessi in quanto sono aumentati drasticamente i reati di violenze verso uomini nell’ambito delle violenze domestiche.

Ci sono anche casi di violenze sessuali verso uomini.

In genere donne che hanno passato i quaranta anni ed adescano giovani migranti spesso minorenni con un foglio di via in tasca quindi per strada e barattano prestazioni con un buon pranzo ed una doccia calda se non proprio regali più consistenti. A volte si è arrivati a condanne penali di personale femminile addette ai migranti che ha approfittato della propria posizione ed ha indotto alla prostituzione giovani ragazzi. Certo quantitativamente i reati sessuali sono maggiori da parte degli uomini ed in particolare dei nuovi arrivati. Ma la copertura mediatica è nettamente differente se il violentatore è svedese autoctono oppure migrante. Nonostante una stampa così attenta a non creare “allarmismi” il rancore tra gli svedesi aumenta e si manifesta con un impressionante numero d’incendi dolosi appiccati a moschee o strutture che ospitano immigrati.

Da notare bene che è espressamente vietato alla polizia rendere pubbliche statistiche dove si evince la provenienza etnica dei rei.

 

Sicurezza

A proposito di polizia, non vi cito statistiche ma episodi di vita vissuta che mi hanno fatto ricredere sulla validità delle italiche forze di sicurezza. Più volte ho visto effettuare la polizia di questi paesi assurdi e severissimi controlli stradali. Una volta ad Oslo in una prima mattinata in cui la notte aveva nevicato una signora in auto  si è vista affiancare da uno scortesissimo poliziotto che la rimprovera aspramente di non aver pulito la macchina adeguatamente dalla neve e gli rifila una multa a volo corrispondente qualche centinaio di euro. Oppure controlli di velocità con il poliziotto che  esce letteralmente dal cespuglio a lato della strada e ti multa di qualche migliaio di corone per eccesso  di dieci chilometi in più rispetto al passaggio della macchina davanti al corrispondente limite di velocità. Di fronte a questa severità verso i comuni cittadini stride l’incompetenza della polizia di fronte ai seri criminali. Citavo prima la strage di Utoya e di Oslo in Norvegia dove un nazista nemmeno tanto addestrato ha messo per qualche ora un paese nel panico totale e tutto da solo senza complici.

La Svezia non se la passa meglio nel 2018 tre poliziotti  hanno sparato 25 proiettili ad ragazzo down che aveva con se una pistola giocattolo uccidendolo.(2). Ad Helsingborg la quinta città della Svezia esplode il portone della caserma centrale, nonostante le telecamere di sorveglianza e non riescono ad acciuffare i colpevoli.

Tanta inadeguatezza delle loro forze dell’ordine, in prevalenza addestrate con vecchi schemi che si adattavano ad una società cristallizzata e non all’attuale in continua evoluzione, con nuove micro mafie strutturate su base etnica.

 

Sanità

 

Ma non è solo la sicurezza a farne le spese di una ondata di migranti dalla bibliche proporzioni, anche la sanità viene messa a dura prova. I nuovi arrivati hanno gli stessi diritti degli scandinavi ma portano con se patologie  potenzialmente a rischio di contagio come epatiti di vario tipo, aids e via dicendo. Negli avanzati sistemi sanitari dei tre  paesi si ha accesso a costosi trattamenti che quasi sempre vengono concessi a titolo gratuito come per esempio in Svezia dove esiste la legge per prevenire il contagio che da diritto a questi farmaci a costo zero per il paziente. Tutto bello e tutto giusto non voglio mettere in questione il principio, ma se poi questo distoglie risorse per  gli specialisti ed in Lapponia servono tre mesi di attesa per avere un incontro con un ortopedico, allora la questione assume altre prospettive. La crescita dei partiti populisti nei tre paesi è dovuta principalmente al disagio per una sanità che sta mostrando di essere alla corda. Pur avendo la capacità critica ridotta al minimo, vedere la mancanza di risorse che si ripercuote sulle persone malate ha alzato frequenti lamentele a cui politici locali rispondo con vane promesse. Su questo tema per la prima volta si vive una lontananza abissale tra classe dirigente e popolo. Questa è vincolata a degli schemi neo liberistici di accoglienza e si scontra con l’incapacità sui temi sicurezza e sanità nel saperla gestire. Spesso anche il mondo sanitario è ostaggio di vecchie mentalità.

Faccio un esempio concreto: nonostante una libertà sessuale quasi senza  limiti, l’uso del profilattico è poco diffuso e soprattutto rarissimamente ci sono campagne nazionali per favorirne l’uso. In una conferenza sull’Aids chiesi ad una infermiera specializzata il perchè non si facessero campagne per stimolarne l’uso. La risposta fu “non è comodo farlo con il profilattico e la malattia è presente soprattutto tra gli stranieri”. Roba da far cascare le braccia, dette pubblicamente da una persona addetta ai lavori. Risultato le malattie sessuali sono diffusissime, sifilide e gonorrea hanno le maggiori percentuali rispetto al resto di Europa.(3). L’Aids rimane una malattia tipica dei nuovi arrivati ma casi di nuovi contagi anche tra gli autoctoni sono inevitabili nel substrato sociale sanitario descritto.

Un’altra caratteristica dei sistemi sanitari scandinavi è la loro valenza come supporto all’uomo o la donna come elementi del processo produttivo più che come individui. La medicina di prevenzione non esiste nella pratica, il vostro medico di base ogni 2-5 anni vi fa un “screening” di prevenzione? Ecco ringraziate di essere in Italia perchè in questi paesi esiste solo l’intervento sull’evento acuto, quello che necessita per rimettervi sul mercato del lavoro. Viene detto espressamente dai medici “il posto di lavoro ha una funzione sociale e quindi facciamo di tutto per riportarti in una pur minima funzionalità che ti consente di ritornarci rapidamente”. Sarà che ho troppo senso critico, causa la mia cultura classica, ma mi suona tanto come una versione gentile dell’ “arbeitet mach frei” (il lavoro rende liberi). Me ne convinco ancora di più se considero  a quanti bambini viene diagnosticata un ADHD (Attention Deficit Hyperactivity Disorder), anche qui avendo come punto di riferimento scientifico culturale gli USA, si ha una percentuale di bambini che prendono anfetamina superiore a quella dei bambini italiani. In pratica un bambino iperattivo che avrebbe bisogno di genitori che gli prestano una attenzione particolare nella gestione, il che vuol dire tempo e sottrazione di questo al lavoro, ha ampie probabilità di essere messo sotto anfetamina. Le statistiche dicono che hanno migliori risultati scolastici ma le statistiche non contemplano la domanda etica “dareste a vostro figlio anfetamina per avere migliori risultati a scuola?” oppure “diminuireste il vostro “tenore di vita e possibilità di carriera per seguirlo meglio ed evitare una medicalizzazione?

Ognuno di noi troverà la risposta più confacente. A questo punto qualche lettore si chiederà se non ho calcato troppo la mano con i nordici e quindi per farmi perdonare vorrei chiudere con un capitolo positivo l’ambiente.

 

Ambiente

Riguardo l’ambiente va differenziata la situazione Danese, da quella di Norvegia e Svezia. La Danimarca è densamente popolata ha un agricoltura meccanizzata ed allenamenti intensivi di suini che hanno un discreto impatto ambientale. Avendo una densità che sfiora i 130 abitanti per km quadrato, le aree boschive sono molto limitate e si addensano nella parte nord e nelle tante piccole isole disabitate che circondano la penisola dello Jutland. L’attenzione e la cura a queste piccole aree naturali è giustamente maniacale e il  paese da una piacevole e rilassante sensazione di grande giardino. Questa cura per il proprio territorio ha un riscontro turistico in crescita, nonostante un clima non certo ideale, in quanto molto piovoso ed  ventoso.

Svezia e Norvegia possono essere assimilati dal fatto di avere una bassa densità di abitanti con la tendenza ad addensarsi nelle grandi città. Questo fa si che ci sono grandi territori lasciati alla boschi cultura affiancata da una sua filiera di trasformazione molto consistente a livello economico. In pratica i proprietari di terreno hanno piccole, medie entrate derivanti dalla vendita di legname. Possono scegliere se lasciare la gestione del taglio alle grandi cooperative che gestiscono la filiera industriale del legno oppure gestire in proprio il taglio guadagnando margini maggiori. La tassazione è pesantissima arriva al 50% del guadagno, ma si possono detrarre molteplici tipi di spese per la gestione e tutta l’IVA relativa. Questo fa si che si ha la tendenza ad acquistare abbondantemente macchinari che poi dopo 3-5 anni possono essere stornati dalla attività e venduti sul mercato dell’usato senza essere tassati.

Questi meccanismi abbassano di fatto la percentuale prima esposta. Questa cura del territorio produce un benefico effetto collaterale di un turismo ambientale soprattutto di provenienza tedesca e danese. I posti più pregiati dal punto di vista paesaggistico possono raggiungere prezzi di vendita assolutamente spropositati, ma indubbiamente è un meccanismo che crea ricchezza. Inoltre la gestione della caccia è ottimale tanto che che nel 2017 ci sono stati nella sola Svezia un maggiore abbattimento di alci rispetto al Canada che ha una superficie quasi venti volte superiore. Le stime dicono chiaramente che la popolazione di cervidi è estremamente fitta e produce danni consistenti ai boschi giovani. Nonostante pressione da parte della lobby del legno sui cacciatori ad abbattere più animali, questi (per la massima parte cittadini che vivono di altro) si oppongono ad aumentare gli abbattimenti e si limitano a percentuali che garantiscono una presenza abbondante delle specie per il futuro. Posso concludere che l’ambiente è il punto di forza di questi paesi sono bravi nella gestione e sono pragmatici nel fargli produrre del reddito. Se posso trovare un neo in Svezia si ha la tendenza ad un eccessivo consumo del territorio per aree commerciali edificate in orizzontale e non in verticale, consumando così decine di ettari di terreno pregiato dal punto di vista ambientale specialmente sulla costa occidentale.

Dovremmo imparare da loro, la cosa più di valore è la nostra terra, la gestione ottimale ed eco sostenibile dovrebbe essere un obbligo economico oltre che morale in un paese densamente abitato come l’Italia.

 

 

Max Bonelli

 

 

 

 

(1)

https://www.bra.se/bra-in-english/home/crime-and-statistics/crime-statistics.html

(2)

https://samnytt.se/polisen-avlossade-25-skott-mot-20-aring-med-downs-syndrom/

 

(3)

https://www.thelocal.se/20130605/48350

 

 

LA PALUDE COMBATTE DIETRO LE QUINTE_TRADUZIONE DI Giuseppe Germinario

Questo articolo rende l’idea della drammaticità dello scontro politico, senza esclusione di colpi, in atto negli Stati Uniti. Una ragione di più per apprezzare il lavoro di informazione ed analisi, unico in Italia, compiuto dal blog sull’argomento. L’estremo interesse dei contenuti fa giustizia di una traduzione non proprio accurata. Il tempo a disposizione è quello che è. Intanto siamo al secondo incidente (fortuito?) incorso al corteo presidenziale. O il terzo?_ Giuseppe Germinario

http://www.wsfa.com/2019/03/08/video-shows-crash-near-president-trumps-motorcade/?fbclid=IwAR38LKqwdf_88mTKUHD3slDDu5L4zbVjwp9iGLo3J2myTPF5ZPobc9LW6E0

Qui sotto il link originale https://www.nationalreview.com/2019/03/trump-fights-deep-state-swamp-fights-back/?fbclid=IwAR0eqyG21l0efZWk8ikvZRBgVZAlCbobF7gSzYWvzYlkyqTNXT8MdyTHWXQ

Mai prima d’ora nella storia della presidenza un comandante in capo aveva guadagnato l’antipatia di tanti – e sopravviveva per raccontare la storia.

Nota del redattore:  Il seguente estratto è adattato dal nuovo libro di Victor Davis Hanson,  The Case for Trump . Appare qui con permesso.

Trump era stato avvertito da amici, nemici e neutrali che la sua lotta contro lo stato profondo sarebbe stata suicida. Il leader della minoranza al Senato Chuck Schumer, pochi giorni prima dell’insediamento di Trump, allegramente prevedeva (precursore della successiva ammonizione di Samantha Power) cosa potrebbe accadere a Trump una volta passato all’attacco dei servizi segreti: “Lascia che ti dica: se ti opponi alla comunità dei servizi segreti – Questi stessi hanno quindi sei giorni fino a Domenica per riscattarsi contro di te. ”

Ex funzionari degli apparati amministrativi erano privi di ritrosia nell’avvertire Trump di ciò che stava per accadere. L’analista antiterrorismo Phil Mudd, che aveva lavorato nella CIA e nell’FBI sotto Robert Mueller, aveva avvertito l’ospite della CNN Jake Tapper nell’agosto 2017 che “il governo ucciderà” il presidente Donald Trump. Uccidere? E qual sarebbe la ragione per cui il melodrammatico Mudd aveva dato la sua sorprendente previsione? “Perché lui non li sostiene.” Mudd ha poi elaborato: “Lascia che ti dia una punto fermo come ex funzionario del governo: Il governo sta per uccidere questo uomo (Trump). Il governo ucciderà questo uomo perché non li sostiene “. Mudd ha ulteriormente chiarito la sua metafora dell’assassinio:” Quello che sto dicendo è che il governo – la gente parla dello stato profondo – quando non rispetti i funzionari governativi in servizio da 30 anni, si chiederanno ‘Davvero?’ ”

E difficile accertare in quale misura Mudd fosse serio o esagerasse la profondità dell’odio dello stato profondo nei confronti di Trump.

Uno scrittore della London Review of Books , Adam Schatz, sembrava ancora più diretto. Riferì una supposta conversazione che aveva avuto con uno scienziato politico americano ben informato sulla casta permanente di Washington. Secondo lui, Schatz avrebbe assicurato che se Trump fosse stato eletto, probabilmente non sarebbe sopravvissuto al suo mandato: “Dovrà essere rimosso dal potere dallo stato profondo, o essere assassinato”.

Un altro progressista, l’ex sindaco di Cleveland, candidato alla presidenza, e il membro del Congresso Dennis Kucinich (D., Ohio), hanno confessato nel 2017: “L’intenzione è di abbattere il nostro presidente. Questo è molto pericoloso per l’America. È una minaccia per la nostra repubblica. Costituisce un pericolo chiaro e presente per il nostro modo di vivere. Quindi, dobbiamo chiedere: ‘Qual è la motivazione di queste persone?’ . . . Questo è un problema per il nostro paese. Dobbiamo proteggere la nostra nazione. Le persone devono essere consapevoli di ciò che sta succedendo, dobbiamo proteggere l’America. Non si tratta di democratico o repubblicano. Si tratta di cogliere ciò che sta accadendo in questo momento e capire che il nostro stesso paese è sotto attacco dall’interno “.

Ancora più drammatici sono stati i commenti fatti durante la presidenza Trump dal sempre onnipresente e sempre più loquace John Brennan riguardo la vendetta dello stato profondo. Brennan ha insistito sul fatto che la burocrazia permanente aveva un “obbligo. . . rifiutare di eseguire “qualsiasi ordine dal Presidente Trump che ritenesse anti-democratico. In tempi normali, quella vanteria avrebbe dovuto essere censurata come una chiamata insurrezionale a tutti, per rimuovere un presidente o almeno annullare il suo ufficio. Nella mente di Brennan, un burocrate in carriera poteva arbitrariamente decidere che un ordine esecutivo presidenziale di Trump era incostituzionale e quindi rifiutarsi di obbedire, o addirittura di bloccarlo. Tutte queste minacce rappresentavano il lato più serio dello stato profondo rispetto al famoso tripudio di attori e celebrità abitualmente impegnati a sdoganare, sotto la luce del sole, ogni tipo di complottismo e minaccie, come per esempio Alec Baldwin (“Dobbiamo rovesciare il governo degli Stati Uniti sotto Donald Trump”) o Rosie O’Donnell (“Voglio mandare i militari alla Casa Bianca per prenderlo”)

La composizione del team investigativo del procuratore speciale Mueller, e quasi una caricatura della natura e della composizione dello stato profondo. Non hanno neanche fatto finta di accennare ad una inchiesta neutrale, questo data la polarizzazione sulla nomina del consulente speciale e l’importanza di dover evitare persino l’accenno a eventuali conflitti di interesse: un’altra testimonianza del potere di New York-Washington conseguito con sapienza e maestria.

Gli annunci dei passi iniziali hanno reso i media di Washington e New York vertiginosi, come se avessero avuto la certezza che quelli della loro stessa tribù si sarebbero scatenati su Trump. Wired , ad esempio, ha pubblicato questo titolo il 14 giugno 2017: “Robert Mueller sceglie la sua squadra inevstigativa da sogno”. Vox , il 22 agosto, è stato entusiasta: “Incontra il team legale di tutte le star che potrebbero sconfiggere Trump”. The Daily Beast , due giorni dopo, vide la squadra in termini militari: “All’interno dell’esercito di Robert Mueller”.

I soldati “dell’esercito” possedevano tutti i curriculum giusti, con molti dei gradi richiesti dalle università giuste, la storia delle rivoluzioni di destra del governo e del lavoro del settore privato, e l’ideologia giusta – non tanto progressista quanto sposata all’idea che lo stato amministrativo era la vera espressione sobria e giudiziosa dei valori degli Stati Uniti. Altrimenti, in quasi ogni contesto immaginabile, l’azione della squadra del consulente speciale è stata compromessa all’inizio proprio dalla propria incestuosità e dai propri pregiudizi anti-Trump.

Due dei principali investigatori dell’FBI, Lisa Page e Peter Strzok, avevano una relazione amorosa a lungo nascosta, caratterizzata da migliaia di messaggi di testo impregnati da un odio prepotente nei confronti di Donald Trump e dal desiderio di assicurarsi che non fosse eletto presidente o che lo escludessero, che non dimostrasse di essere un presidente di successo. In vari scambi di testi, hanno fatto riferimento a una “polizza assicurativa” per impedire una presidenza Trump, nonché a tentativi deliberati di divulgare informazioni riservate alla stampa, anche nel contesto di danneggiare la campagna di Trump del 2016.

Strzok ha intervistato Michael Flynn (24 gennaio 2017) per conoscere la possibile collusione tra Trump e Russia, e in precedenza Clinton assiste Huma Abedin e Cheryl Mills in connessione con lo scandalo delle email di Clinton. Apparentemente tutti e tre avevano fornito informazioni fuorvianti; solo il primo consigliere di Trump finora è stato accusato di aver mentito all’FBI.

Sia Page che Strzok hanno comunicato con il vicedirettore Andrew McCabe riguardo all’idea di quella “assicurazione” che potrebbe suggerire iniziative per fermare l’elezione di Donald Trump, o ostacolare la sua presidenza. Quando l’ispettore generale rilasciò le prove dei loro pregiudizi e del coinvolgimento romantico, i due furono riassegnati. Ma a quanto pare Robert Mueller non ha immediatamente annunciato perché sono stati tolti dalla sua indagine. In stile “deep-state”, le loro partenze scaglionate sono state riportate dalla stampa come normali riassegnazioni e non collegate – come se informare il pubblico sul motivo per cui stavano andando via in qualche modo non sarebbe stato nell’interesse delle indagini di Mueller.

Nel maggio 2018, Page si è finalmente dimessa durante la polemica sui suoi velenosi scambi di messaggi di testo anti-Trump con l’agente Strzok e in previsione di un presunto devastante rapporto del prossimo ispettore generale. In esso, Strzok è citato in un testo rassicurante della pagina di agosto 2016 che non avrebbe mai permesso a Trump di diventare presidente: “No. No non è. Ricorderemo che questa citazione proviene da un investigatore dell’FBI che a breve sarebbe stato nominato da Mueller per indagare sulla possibile collusione tra Trump e Russia.

In modo simile, solo attraverso il rapporto dell’ispettore generale del giugno 2018, il pubblico apprese che un altro degli avvocati del FBI di Mueller – che in precedenza era stato assegnato all’indagine sulle email di Clinton – dopo che le elezioni si erano vantate in uno scritto a un avvocato dell’FBI della suo opposizione a Trump: “Viva la [ sic ] resistenza”. Ancora una volta, Mueller non ha rivelato se sapeva di tali pregiudizi quando ha assunto l’avvocato dell’FBI, tanto meno perché lo aveva trattenuto fino all’inizio del 2018, o perché il pubblico una volta di nuovo non fu informato delle circostanze della partenza tardiva di questo avvocato.

Qual è stato il risultato dell’animosità verso Trump che ho catalogato in questa serie? Nei primi due anni della sua presidenza, Trump non si è dimesso. Non è stato messo sotto accusa. Non è stato incriminato. Non è morto o è stato dichiarato non composto . Trump non ha governato come un liberale, come previsto da alcuni dei suoi critici di Never Trump. Non era stato spinto all’isolamento da luride esposizioni del suo passato di sciupafemmine nel decennio precedente da celebrità della televisione di Manhattan. Le previsioni di tutto questo e di più non erano più accurate delle precedenti previsioni che Trump non sarebbe mai stato nominato e certamente mai eletto.

Uno stato amministrativo, una palude, uno stato profondo, chiamalo come desideri, ha sbagliato sulla nomina di Trump, la sua elezione e il suo governo. Era giusto solo nei suoi avvertimenti che poteva essere rozzo e profano, con un passato orribile e una necropoli etica di scheletri nel suo armadio – un fatto compiuto da molto tempo e inciso sui voti dei suoi sostenitori.

In ogni fase, le previsioni erronee dello stato profondo provocavano un animus sempre più grande su un bersaglio che non era stato in grado di comprendere, molto meno di far deragliare, e finora non è stato in grado di distruggere. Entro l’autunno 2018, le ripetute previsioni oscure di esperti di notizie via cavo che l’ultima controversia presidenziale era una “bomba”, o segnato un “punto di svolta”, o offerto la prova che “le mura si stavano chiudendo”, o assicurato che “impeachment” si stava profilando all’orizzonte “non era altro che un pensiero di gruppo monotono e sceneggiato.

Mai prima d’ora nella storia della presidenza un comandante in capo si guadagnò l’antipatia della stragrande maggioranza dei media, gran parte dell’etablishement di carriera di entrambi i partiti politici, della maggioranza dei detentori della ricchezza personale accumulata della nazione, e della burocrazia federale permanente.

Ed essere sopravvissuto fino ad ora per raccontare la storia.

 

I SINDACATI E LA LOGICA DEL più uno, di Giuseppe Germinario

Il 9 febbraio sono riapparse a Roma con una importante manifestazione unitaria le tre confederazioni sindacali CGIL, CISL e UIL. Non accadeva da cinque anni. Un lungo letargo. La gestazione dell’iniziativa ha richiesto cinque lunghi mesi; si era praticamente agli albori del Governo Conte. Di fatto la negazione a prescindere di ogni credito al nuovo arrivato. Eppure lo stesso dibattito congressuale in CGIL aveva coltivato, in diversi momenti di questi ultimi mesi, l’impulso ad una maggiore autonomia del sindacato rispetto al quadro politico cogliendo esplicitamente l’occasione dell’avvento di una compagine governativa costituita da forze politiche prive di cordoni ombelicali nel movimento sindacale. A ben vedere però quel che appare come una professione di una autonomia, è in realtà una confessione di dipendenza da una delle componenti politiche schierate nell’agone. I militanti hanno visto in esso una manifestazione di orgoglio, un risveglio sia pur tardivo degli antichi fasti; si tratta in realtà di una implicita ammissione che quei cordoni sussistono tuttora con le forze avverse al Governo e sono tanto più vincolanti e stringenti quanto più quelle forze sono vicine alle leve di governo e di potere. Lo si è visto chiaramente con il Governo Monti, ma sostanzialmente l’atteggiamento non è cambiato con i tre governi successivi.

È stata ed è stata rappresentata comunque come una iniziativa unitaria. Quale sia lo spirito reale che guida i gruppi dirigenti lo si vedrà. Lo spettacolo offerto dall’avvicendamento degli oratori, accompagnati ciascuno dai propri declamatori, corifei ed angeli custodi, non è stato però convincente. Non sono nemmeno riusciti a garantire una ripresa televisiva comune degli interventi degli oratori. Una immagine a dir poco dimessa rispetto ai rituali solenni offerti dai palchi nell’epopea dei sindacati confederali unitari di quaranta anni fa.

Tutto sembrava avere soprattutto il sapore di una testimonianza piuttosto che la determinazione di un movimento ben determinato, in grado di conseguire propri obbiettivi significativi.

Non che questi mancassero. La piattaforma di ben sedici pagine è nutrita di indirizzi da perseguire, obbiettivi da raggiungere, critiche ai provvedimenti e all’impostazione generale di politica economica del governo. Alcuni fondati, altri pretestuosi, altri ancora espressione di impostazioni da esso divergenti, antitetiche.

La costante che informa il documento non si smentisce. Boccia senza appello la politica di bilancio del Governo come recessiva ed assistenziale. Non è stata necessario un grande esercizio di fantasia per escogitare le soluzioni. Le ritroviamo puntualmente in ogni piattaforma che si rispetti di questi ultimi decenni anche se in forme vieppiù edulcorate e ossequiose del verbo dominante. Un grande piano di investimenti nelle infrastrutture, nei servizi, nel recupero del territorio, nell’economia verde; risorse nazionali aggiuntive rispetto ai finanziamenti europei; sviluppo della ricerca scientifica, specie di base e delle applicazioni in apposite piattaforme industriali; politiche attive di formazione ed avviamento al lavoro. Così come puntualmente ritroviamo la ricorrente tentazione di un gruppo dirigente sindacale a rifugiarsi comodamente nell’autocompiacimento e nella funzione salvifica ed autoavverante degli slogan e delle parole.

Eppure i diversi gruppi dirigenti dovrebbero chiedersi il motivo della sterilità di questi propositi ricorrenti ormai da oltre quaranta anni.

Sono centri decisionali disposti alle più audaci acrobazie verbali, ma riluttanti a riesaminare i presupposti delle loro impostazioni o il contesto politico necessario a realizzarle, quantomeno ad accettare un dibattito aperto su di essi. Una cecità che impedisce loro di scorgere le novità di un Governo disposto a infrangere quei vincoli europei così duramente stigmatizzati. Una faziosità che impedisce loro di cogliere l’importanza del documento “politeia” dell’ex Ministro Paolo Savona, tra l’altro tutto interno alla logica europeista a loro così cara e congeniale. Nei quattro mesi di convulse trattative tra Governo e Commissione Europea non c’è stata una sola presa di posizione convinta, tanto meno una parvenza di mobilitazione a sostegno delle posizioni italiane. Al contrario non si è trovato di meglio che criticare la politica “muscolare” antieuropeista del Governo.

Eppure in momenti di distanze oggettive ben più stridenti e provvedimenti pesanti e provocatori verso il lavoro dipendente del quale si ritengono paladini, messi in atto da governi composti da forze “amiche”, le dirigenze sindacali si sono il più delle volte premurate di sottolineare le “basi comuni di confronto”, una formula gergale tipica di quel mondo, pur di non recidere le occasioni residue di contraddittorio.

Non si è trattata di totale passività. Alcuni passaggi significativi sono stati compiuti. La carta dei diritti universali del lavoro, il mantenimento di un livello sufficiente di contrattazione sono tra questi. Ma tutti sotto tono ed alcuni con una impostazione più aziendalistica che confederale.

Questi gruppi dirigenti si sentono investiti in realtà di una missione: combattere il populismo, il sovranismo e il nazionalismo, non poteva mancare il razzismo e il fascismo, senza alcuna distinzione tra di essi e con una visione dozzinale in nome dell’internazionalismo e dell’europeismo, sua variante continentale, del multilateralismo anch’esso ridotto ad una definizione altrettanto dozzinale, ignara del presupposto unipolarista. Dimentichi della base e della strutturazione nazionali delle relazioni internazionali e delle formazioni sociopolitiche, quindi degli stessi sindacati, vagheggiano di una comunità indistinta di dipendenti e proletari, a seconda della matrice ideologica, europei e mondiali e dell’esistenza di una conseguente funzionale organizzazione sindacale di quelle dimensioni.

Una fuga in avanti nella valutazione e sopravvalutazione di organismi sindacali sovranazionali sorprendente in gente adusa al pragmatismo e al realismo delle trattative e dello scambio.

Il risultato di questo opportunismo e di questi cordoni ombelicali non recisi sono una fuga in avanti per nascondere l’ambiguità nel presente.  Di fronte ad un contenzioso legato alla finanziaria da dirimere in pochi mesi la scelta è di proporre un aumento delle competenze del Parlamento Europeo e di una Commissione Europea di esso espressione. Quali siano il significato e la realizzabilità in tempi storici ragionevoli di tale proposito non viene spiegato; né viene sottolineato che comunque un tale processo dovrebbe essere implementato e gestito dagli stati nazionali europei così vituperati, nella loro varia ed eterogenea coloritura politica e di interessi.

La conseguenza è la fuga nella demagogia del “più uno” a prescindere. Più investimenti senza spiegare la loro realizzabilità con il rispetto dei vincoli di bilancio imposti dagli accordi europei. Non solo. Si rimuove del tutto il pur insufficiente sforzo di investimenti diretti ed indiretti alimentato dal Governo. A dispetto della ridondanza dei centri studi, in particolare della CGIL, ci si guarda bene da una disamina della logica vincolante di impiego dei fondi strutturali e di coesione comunitari anche per la componente integrativa nazionale, orientati ad accentuare la polarizzazione, il dualismo e la fragilità del sistema economico e delle imprese europee piuttosto che l’equilibrio e la coesione. Più spesa sociale e più ricerca connessa all’implementazione di piattaforme industriali è l’altro motivo che guida le danze, senza specificare i limiti e i veti comunitari posti all’intervento dirigistico dello stato e alla possibilità di creazione di imprenditoria autoctona e di sviluppo concordato e pilotato di grandi aziende strategiche in grado di sostenere gli stati e di competere nell’agone mondiale.

Una rimozione ed una fuga che consente il consolidamento sbandierato di sodalizi innaturali con controparti, in particolare Confindustria, costitutivamente incapaci di promuovere quelle stesse “politiche selettive” specie nella ricerca e nella scelta dei settori da potenziare propugnate dal sindacato. Sodalizi una volta inconcepibili o almeno da mantenere pudicamente riservati.

Messi alle strette sugli argomenti più sensibili, come quello dell’immigrazione e dell’emigrazione, piuttosto che porre il problema del controllo e della riduzione dei flussi immigratori secondo la condizione del paese di accoglienza e dando come esito naturale un risultato altrimenti frutto di azione politica recente, si rifugia in un altro marchingegno retorico: “non è questo il problema!”. Quello vero è la fuga all’estero di cittadini italiani, anche se non sono solo più questi soltanto ad andar via. Lo sono anche tanti immigrati formatisi da anni nel nostro paese.

Non rimane, per il resto, che la solita via di fuga della lotta salvifica all’evasione fiscale. La battaglia che consentirebbe di salvare capra e cavoli, il rispetto dei vincoli del deficit e la redistribuzione di reddito e gli investimenti. Nel suo approccio moralistico e ferocemente repressivo, avulso dalle ragioni economiche, politiche e sociali di tale fenomeno, il modo concreto per dissociare definitivamente il mondo del lavoro dipendente da quello autonomo. Una ipoteca definitiva alle ambizioni di rappresentanza generale di questi gruppi dirigenti.

I proclami e le rivendicazioni di autonomia dal quadro politico di questi gruppi dirigenti sindacali lasciano quindi il tempo che trova. Il richiamo della foresta appare irresistible. La stessa filippica di Landini contro le correnti sindacali più che dare alimento a questa esigenza di autonomia sembra dettata dal timore che nei sindacati possano sorgere nuove componenti organizzate secondo le trasformazioni politiche in corso. Uno spauracchio dettato dalla discrasia sempre più evidente tra la formazione politica dei gruppi dirigenti sindacali e l’orientamento politico ed elettorale di parti sempre più consistenti della base sindacale.

Le forze politiche costitutive di questo governo e quindi l’azione politica di quest’ultimo, nell’intento di plasmare la formazione sociale italiana, soffrono di due limiti difficilmente superabili secondo i tempi serrati ormai necessari:

  • la contraddittorietà e la scarsa lucidità politica sia negli obbiettivi che nella tattica da adottare specie nell’agone internazionale, in particolare atlantico ed europeista. Una carenza che rischia di dare assoluta priorità alle logiche meramente redistributive, ripiegate progressivamente secondo forme di assistenzialismo le più deleterie. In questo, l’abbandono di Paolo Savona rappresenta un segnale poco confortante
  • il marchio ideologico delle due forze, caratterizzato dal valore assoluto della democrazia diretta e dall’affermazione dell’autonomismo locale-regionale scevro da una determinazione chiara delle gerarchie e delle competenze rispetto allo stato centrale, elude pericolosamente la funzione delle forze intermedie nel determinare il funzionamento delle formazioni sociali complesse, tanto più in un regime crescente di decentramento e autonomie locali. Un ruolo forte che ad esempio ha consentito alla Germania, in presenza di un regime federalista, di mantenere la necessaria coesione e di essere politicamente più incisiva; almeno sino allo ieri prossimo

Il primo limite offre spazi inattesi alle rivendicazioni e alle denunce politiche nell’azione di forze di opposizione apertamente in crisi e prive di capacità egemonica. Il secondo lascia completo campo libero alla loro azione nelle rappresentanze degli organismi intermedi indispensabili come il sindacato. Le organizzazioni sindacali sono pur sempre strutture capillari di migliaia di funzionari e militanti presenti sul territorio, capaci ancora di una azione di interdizione significativa. Rischia paradossalmente di offrire su un piatto d’argento l’aura di difensori dell’unità nazionale alle forze politiche direttamente responsabili del condizione di degrado e subalternità politica del paese.

La differenza con il sindacato attivo tra gli anni ’60 e ’80 è evidente. Allora, il carattere confederale della loro azione politica era ispirato da una ipotesi di modello di sviluppo in gran parte velleitaria, ma sufficiente a dare un senso unitario e una prospettiva omogenea alle rivendicazioni. Godeva inoltre, pur in una condizione di progressivo degrado, del supporto sostanziale e fattivo di buona parte delle forze del centrosinistra e del PCI.

La asserzione attuale di confederalità, particolarmente vivace nella CGIL, rappresenta poco più di una affermazione di principio realizzata con atti di imperio e di mediazione pattizia, carenti di capacità egemonica. La ragione risiede nella mancanza di volontà di trarre le necessarie conseguenze politiche, specie rispetto alla Unione Europea, di una ipotesi accettabile di sviluppo e di autonomia politica del paese.

Essa è vittima di una visione dualistica delle contrapposizioni su scala planetaria; in pratica una proiezione, una sorta di deformazione professionale che vede il mondo diviso tra dipendenti e padroni, tra pochi grandi ed una moltitudine di poveri e subordinati

Il rifiuto aprioristico e indignato del famoso piano B dell’ex Ministro Savona vale in propsito più di cento proclami di difesa compassionevole “dei deboli”. Un atteggiamento tanto più sorprendente per professionisti della contrattazione adusi, nei più diversi frangenti, a sbandierare ed eventualmente mettere in opera piani di riserva.

Una confederalità, quindi, che rischia di trasformarsi in un simulacro frutto di una sommatoria di rivendicazioni di strati sempre più circoscritti e di iniziative rituali entro cui convogliare il malcontento generale. L’elezione di Landini, un personaggio particolarmente sensibile ed esposto alle intemperie e alla volubilità delle congiunture politiche e sociali, rappresenta per altro la sanzione definitiva di questa tendenza. Una propensione che spinge oggettivamente verso quell’alveo conservatore e reazionario in grado di paralizzare e polverizzare ulteriormente il paese.

https://www.radioradicale.it/scheda/565476/futuro-al-lavoro-intervento-conclusivo-di-maurizio-landini-alla-manifestazione

http://www.cgil.it/admin_nv47t8g34/wp-content/uploads/2018/06/DocumentiCongrXVIIICGIL1.pdf

http://www.cgil.it/admin_nv47t8g34/wp-content/uploads/2019/01/Documento-finale-conclusivo.pdf

PIATTAFORMA_UNITARIA_aggiornata

https://www.radioarticolo1.it/audio/2019/01/22/39032/camusso-il-lavoro-e-la-bussola-per-cambiare-il-paese

Capitali in fuga, Il grafico definitivo di Giuseppe Masala_2a parte

tratto da https://www.facebook.com/bud.fox.58/posts/2354181397973505

Parte seconda

qui la 1a parte http://italiaeilmondo.com/2019/03/05/il-grafico-definitivo-di-giuseppe-masala/

Ancora sul grafico “definitivo” aka “lo spread siamo noi”.

Come abbiamo visto ieri nel grafico “Target2 + Flussi Cumulati Bilancia Pagamenti” a fronte di 300 mld di euro di investimenti stranieri in Italia abbia 800 mld di investimenti italiani all’estero. Con un mostruoso saldo positivo di 500 mld di euro che in altri tempi sarebbe stato chiamato “fuga di capitali”. Una situazione chiaramente patologica dovuta al fatto che il maggior polmone di impiego di queste risorse è tenuto inattivo: lo stato non può indebitarsi in ossequio all’interpretazione delirante [ed in malafede] delle regole del trattato di Maastricht, del fiscal compact e di tutti gli altri lacci e lacciuoli (pil potenzale, output gap ecc) che sono gli strumenti con i quali siamo sottoposti a water bording fiscale.
Una situazione appunto gravemente patologica doppiamente: perché non permette allo stato di mobilitare le risorse risparmiate dai propri cittadini e che dall’altro lato spinge i propri cittadini a portare all’estero questi risparmi dove vengono sottoposti a repressione finanziaria ovvero a tassi reali negativi per finanziare la spesa pubblica (la mobilitazione di risorse) di stati esteri. Una doppia rapina: in Italia subiamo la rapina di non poter usufruire di servizi e opportunità che solo lo stato può offrire e dall’altro lato gli stati esteri ci saccheggiano con i tassi negativi.

Per rendere più chiaro quanto sia patologica questa situazione basta fare un piccolo esercizio con la mente: provate ad immaginare cosa accadrebbe se i 500 mld netti che abbiamo all’estero domani mattina rientrassero in Italia. Facile immaginare un enorme terremoto sui tassi di interesse: gli interessi sul debito pubblico italiano subirebbero un crollo di proporzioni enormi [con la incidentale conseguenza immediata di risanare i bilanci delle banche italiane, ma questo è un altro discorso]. Al contrario i tassi dei titoli di stato dei paesi che al momento beneficiano del risparmio italiano crescerebbero (ho detto Germania?). Ora io non ho gli strumenti e non ho manco la preparazione per poter fare delle stime ma non rimarrei sbalordito che se rientrasse in Italia un enorme flusso di danaro come quello di cui si parla (e contemporaneamente ovviamente uscisse dall’Estero in egual misura) fulmineamente i tassi italiani si abbasserebbero e quelli esteri si alzerebbero in egual misura a tal punto da polverizzare tutti gli spread di questo mondo. Ivi compreso il celeberrimo spread Btp/Bund. Vista in questo senso (ma non c’è da stupirsi essendo l’economia la più paradossale di tutte le scienze) l’impossibilità dello stato di potersi indebitare mobilitando il risparmio nazionale spinge il risparmio all’estero creando lo spread. Dunque è la stessa austerità nel caso italiano a creare lo spread. Una follia. Una follia parificabile a quella di far correre una persona con uno zaino alpino carico di sassi oppure simili a quella di curare una persona sana con un ciclo di chemioterapia come prevenzione alla possibile insorgenza di un tumore.

Come uscirne? Semplice:

1) Consenti agli stati che hanno un eccesso di risparmio “costretto” ad essere impiegato all’estero di indebitarsi fino all’assorbimento. Ma questo ovviamente non conviene a chi guadagna da questa situazione patologica (ho detto Germania?)

2) Distruggi l’asimmetria di fondo: non puoi avere un mercato finanziario unico per tutta l’Europa e poi il massimo “mobilitatore” di risorse non esiste. Ovvero non esiste un Ministero del Tesoro Europeo che emetta Eurobond e tutti i piccoli indiani dei singoli stati sono legati alla regola del 60% del debito/Pil e del 3% sul deficit/pil come se fosse la stessa cosa l’Italia che ha una bilancia commerciale, un saldo delle partite correnti e una bilancia dei pagamenti in forte attivo e oltretutto un colossale eccesso di risparmio e la Francia o la Spagna che vivono di trasferimenti netti dalla Germania.

3) Terza soluzione: salutare, riportare tutto a casa e andarcene educatamente.

Stiamo vivendo una enorme repressione fiscale (grazie al Trattato di Maastricht) e finanziaria (a causa dell’impiego dei risparmi italiani all’estero a tassi reali negativi) che si traduce nel più grande saccheggio della Storia italiana. Sipario.

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